À partir du 15 juin, les français pourront utiliser leur forfait téléphonique partout en Europe sans avoir à payer de surcoûts. Attention toutefois, de nombreuses exceptions risquent de piéger les utilisateurs imprudents.
Bonne nouvelle pour les européens qui souhaitent voyager sur le Vieux Continent cet été. À partir de demain, il sera désormais possible de surfer sur son smartphone et de passer des appels partout en Europe sans voir sa facture téléphonique en prendre un coup. Ce que l’on appelait le « roaming » ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir, même si certains opérateurs proposaient déjà ce service dans certains forfaits haut de gamme.
Mais comme toute bonne nouvelle, la fin de l’itinérance mobile en Europe a aussi ses exceptions, qui peuvent se transformer en vrai gouffre financier pour les utilisateurs trop imprudents.
Une réglementation qui varie selon le type de forfait
La première exception concerne l’internet mobile, pour lequel la situation varie selon l’opérateur télécom et le type de forfait. Les forfaits low cost plafonnent par exemple l’utilisation d’internet à l’étranger. Ainsi, un forfait à 20Go/mois en France pourra être limité à 5Go/mois en Europe. Certains opérateurs conservent aussi le droit de surtaxer les communications si la consommation extérieure dépasse la consommation dans le pays d’origine.
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La deuxième précaution concerne les appels émis depuis le pays d’origine vers un autre pays européen. Si les communications effectuées depuis un pays extérieur ne sont plus soumises à des frais supplémentaires, les appels émis depuis le pays d’origine restent surtaxés. Mais là encore, certains forfaits permettent toutefois de surpasser cette exception.
Certains pays ne sont pas concernés
Bien que la majorité des pays européens soient concernés par cette nouvelle réglementation, certains font exceptions à la règle, notamment ceux qui ne sont pas membres de l’Union Européenne. C’est notamment le cas de la Suisse, de l’Ukraine, de la Russie, de la Géorgie ou encore de la Macédoine. La majeure partie de la zone des Balkans n’est pas non plus concernée par cette nouvelle réglementation. En revanche, l’Islande, la Norvège et Liechtenstein se verront appliquer la même réglementation que les pays européens ; de même pour le Royaume-Uni, malgré le Brexit.