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Exclu les Jeunes Parisiens de Metrum Feat Lucas Pesso revisitent la légende Iggy Pop and The Stooges

Les parisiens Metrum feat Lucas Pesso ont décidé de revisiter le titre culte des Stooges d’Iggy Pop « I wanna be your dog » et ça donne « Prends moi  » une reprise explosive.

Pour l’occasion et avant leur venue dans l’émission le Tohu Bohu sur Vl, ils se livrent au jeu du questions réponses et nous offrent en exclu mondiale (avec Longueur d’Ondes) le clip de cette fameuse reprise.

  • Quelles sont les origines de METRUM ?
    Lors d’une nuit mouvementée, Leo prononce “Metrum” sans avoir jamais entendu ce mot. Dans son rêve, le Metrum mesure le poids de la pensée. A son réveil, il cherche la signification du mot sur Internet et trouve : “Mesure d’un vers, en poésie.”
    A ce moment là le groupe adopte ce nom et commence à lui inventer son univers en y mêlant cinéma, science-fiction et musique.
  • Quelles sont les influences musicales qui ont été déterminantes pour vous ?
    Pour Leo, c’est le punk rock et le rock indé. Pour Guig, c’est le hard rock. Pour Gino, le rock psychédélique. Et pour Getro, la techno et la chanson française.
  • Pensez-vous appartenir à une famille musicale, avoir un style bien défini ?
    Après deux années de composition, on commence à se trouver un style qui nous est propre. On pourrait se définir rock ou pop indé, mais on a tous envie de dépasser ces frontières.
  • Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre le titre d’Iggy Pop (I wanna be your dog) et de l’adapter en français sous le titre Prends-moi ?
    En novembre 2019, lors du dernier Open Mic organisé par Lucas Pesso au Truskel Club, Metrum termine la soirée en interprétant I Wanna Be Your Dog », accompagné au chant par l’organisateur.
    A la fin du show, on se rend compte de l’ampleur du phénomène : cette chanson, hymne rock né à la toute fin des sixties, a toujours le même pouvoir plus de 50 ans plus tard.
    C’est alors que nous vient l’idée de réadapter « I Wanna Be Your Dog » en français. Une fois la chanson prête, on demande conseil à des professionnels du secteur tels que Pierre Mikailoff, qui suivra le projet de près jusqu’à sa sortie ; ou encore Sebastien Crepinior de VL et Pierre Sokol du magazine Longueur d’Ondes, qui eux assisteront à une première session live au Studio Bleu, pour donner leur avis et suggestions.
    Revisitée selon l’époque que nous traversons, les paroles font écho à notre société d’aujourd’hui. N’ayant cessé de se « développer » depuis les années 70, elle a en même temps laissé de côté une majeure partie de la population. Des milliards de personnes, en désaccord avec les modèles instaurés ou bien victimes des actions mises en place globalement : capitalisation, mondialisation, accroissement, réussite, individualisme.
    Victime de ce chaos social, le protagoniste des paroles s’adresse d’abord à quelqu’un à qui il demande de l’aide. Son interlocuteur est son sauveur. Ou plutôt, l’« autre » est sa salvation.
    Pour appuyer cette idée, et contrer le modèle individualiste, Lucas Pesso et Leo Metrum chantent en chœur. Ce n’est pas une seule personne précise qui s’exprime à travers les paroles, mais une voix globale, une voix perdue dans son propre temps, qui émet une sorte de cri, un appel à l’aide qu’elle sait perdu d’avance. Tout ce qui lui reste, c’est la perdition, et elle ne l’a pas choisie.
    Metrum et Lucas Pesso chantent leur temps, et rappellent aux nouvelles générations ce qu’a été et ce que veut continuer d’être le rock : un mouvement social, libérateur et engagé.
  • Pouvez-vous évoquer votre expérience de la scène. Quel est votre souvenir le plus jouissif ? Et le plus traumatisant ?
    De 2019 à 2020, on s’est fait la main dans tous les petits clubs parisiens. En novembre 2019, Lucas organise son dernier Open Mic au Truskel, et nous donne la tête d’affiche. Ce soir-là, une bonne partie du milieu rock indé parisien est présente. La salle était pleine à craquer de pros et d’initiés, de photographes et de caméras, comme si c’était le moment de jouer le concert de notre vie. Toute cette adrénaline, c’était hyper intense à vivre.
    Notre pire souvenir c’est d’avoir accepté le soir de la Saint-Valentin et pendant la période de grève de la RATP.
  • La scène manque à tous les musiciens en ce moment. Dans quelle salle aimeriez-vous jouer si vous aviez la possibilité de voyager à travers le temps ?
    On aimerait rejouer un concert à l’International, le son et la scène sont vraiment cool.
    -Avec quel groupe rêveriez-vous de partager une scène ?
    En tant que groupe français, on vise la scène française. Partager une scène avec Shaka Ponk, M, ou encore Indochine, ce serait rêver.
  • Que pensez-vous des lives streaming qui se multiplient sur le web ?
    C’est une bonne chose. Dans l’adversité, on trouve des moyens alternatifs pour continuer d’exister. Mais ça ne remplacera jamais le live.
  • Quel est le dernier vinyle que vous avez acheté ?
    Leo : J’ai récupéré des vieux vinyles de musique classique. Bach, Mozart, Schubert, Litz, … Ce qui est intéressant, c’est que mon lecteur est un peu pété. Du coup, il déforme les lignes mélodiques des instruments selon ses désirs…
  • Parlez-nous de vos projets.
    Compte tenu de la crise sanitaire et de la fermeture des lieux de rassemblement, on produit et prévoit de sortir une série de clips et de singles sur toute l’année 2021, ce qui formera notre premier EP. Si les conditions le permettent, bien sûr, on jouera dès que possible.

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