Alors que sa sortie est prévue pour le 27 mars prochain, Far Cry 5 nous dévoile son mode Arcade
La nouvelle n’était pas attendue. Après le Discovery tour d’Assassin’s Creed Origins, qui enlevait tout l’aspect ludique du titre pour en faire un musée virtuel, Ubisoft dévoile le mode Arcade de Far Cry 5.
Gratuit, celui-ci est un éditeur de cartes / scénarios assez large. Que ce soit en solo, en coopération, en joueurs contre joueurs, le mode Arcade semble suffisamment permissif pour laisser libre votre imagination s’y déployer. Ne se limitant pas aux seuls assets de Far Cry 5, celui-ci reprend d’autres licences phares d’Ubisoft : précédents Far Cry, Watch_Dogs, Assassin’s Creed 4, et d’autres, non encore dévoilés.
Pas uniquement bac à sable, le mode Arcade sera régulièrement alimenté par Ubisoft avec des cartes officielles. L’éditeur a également prévu un classement et mises en avant des cartes les plus jouées et promet d’ajouter régulièrement de nouvelles features. Un système de progression est également prévu, ainsi que des événements hebdomadaire, afin de s’assurer que le joueur ne trouve jamais le temps de s’ennuyer.
On vous laisse en découvrir davantage avec la vidéo ci-dessous qui dévoile les fonctionnalités de ce mode intrigant.
L’éditeur n’est pas en reste sur la communication de son titre, puisqu’on a appris il y a peu le contenu du season pass de Far Cry 5 :
- Dead Living Zombies : comme son titre l’indique, il faudra affronter des hordes de zombies.
- Hours of Darkness : prendra place au Vietnam,
- Lost on Mars : des extra-terrestres viendront perturber la quiétude de Mars, à vous de les occire.
Mis bout à bout, cela représente une très large expérience post-jeu. Cette volonté de vouloir faire perdurer ses jeux dans le temps, n’est pas une nouveauté dans la stratégie d’Ubisoft.
La confirmation d’une stratégie
Une étude diffusée par Ubisoft sur le futur du jeu vidéo est à ce titre, très parlante. On y apprend notamment qu’en 2010, 12% des jeux vendus par Ubisoft n’avait été publié durant l’année en cours, contre une estimation de 45% pour l’année fiscale 2019.
En outre, un jeu « traditionnel » génère 88% moins de revenus en seconde année d’exploitation. A la différence d’un jeu « live » (au contenu évolutif) qui, lui, n’enregistre une baisse qui n’est « que » de 48% en seconde année de vie. En d’autres termes, de plus en plus de jeux développés et édités chez Ubisoft vont voir leur durée de vie allongée dans le temps, comme c’est déjà le cas pour The Division ou Rainbow Six : Siege. « L’investissement régulier des joueurs » (ou PRI, c’est à dire l’argent dépensé par les joueurs dans des jeux existants : les microtransactions) est également en forte hausse dans les résultats d’Ubisoft : de 14% des revenus de la firme en 2017, il devrait être de 20% cette année et atteindre 27% en 2019.
Enfin, en 2017, Ubisoft a enregistré 56% de ses revenus via la vente dématérialisée de ses titres et les achats de contenus additionnels, contre 47% l’année précédente. La stratégie de l’éditeur pour les années à venir est donc claire : moins de jeux, mais avec plus de services à l’intérieur, conçus pour être soutenus par un flux régulier de mises à jour et de contenus téléchargeables. Ainsi, le joueur est moins tenté d’aller dépenser son argent chez la concurrence.