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FAUVE en interview aux Francofolies de Spa !

FAUVE

FAUVE détonne avant tout de la fusion de plusieurs groupes. La troupe deviendra par la suite un collectif opérant sur plusieurs supports : musique, vidéos, photos, textes… Sous le nom de FauveCorp. Ces cinq permanents qualifient leur univers musical de « Spoken Word ». Leur album, Vieux Frère partie 1, est sorti en janvier 2014. Classé en deuxième des meilleurs ventes d’album en France, il témoigne du succès de ces jeunes Parisiens. Tous sourires, ils ont accepté de répondre à nos questions, dans l’allégresse des Francofolies de Spa en juillet dernier.

­Comment FAUVE a-t-il vu le jour ?
On est une bande de copains. Pour certains, on se connaissait depuis longtemps pour certains et pour d’autres, c’est plus récent. On a formé des petits groupes avec des projets. Et un jour, on a décidé de se mettre tous ensemble. C’est devenu FAUVE, un collectif !

­Derrière le groupe, vous êtes cinq. Mais vous dites dans votre bio que vous êtes vingt. Pouvez-vous nous en parler ?
En fait, nous ne sommes pas que cinq dans le collectif. On est bien cinq côté musique, cinq à être sur scène. Mais en réalité, on est quinze ! Chaque personne dans le « FauveCorp » fait une chose pré­défini.

­Quelles sont vos influences musicales ?
C’est très varié au final. Il peut avoir de la chanson française, de la « Spoken Word » (une forme de poésie orale). C’est un peu l’univers qui nous parle, qui nous correspond. Après il y a du Rap US, et de la variété.

­Vos textes sont écrit au 1er degré, de façon directe au niveau de l’écriture. Est-ce un choix ?
On dit ce que l’on pense car on ne sait pas ceux que vont penser les gens, sans prétention de le savoir ni de l’imaginer. On écrit ce que l’on pense aussi, d’un côté. On écrit aussi sur nos vies, ceux que l’on a envie de ce dire entre nous. C’est genre une thérapie de groupe.

­Certains artistes écrivent dans une langue étrangère. Pourquoi pas vous ?
Ça ne serait pas honnête. Faire une thérapie en anglais, t’es mal barré (rires) ! On a déjà essayé mais cela n’a rien changé. Donc, on est resté au français.

­Un album, « Vieux frères, Partie 1 », est sorti en début d’année 2014. Pourquoi un album en deux parties ?
On avait énormément de chansons sur lesquelles on avait envie de bosser, pour ce projet. Et ce qui a été le plus intéressant, c’est de publier en deux temps les albums. Au fond de ce projet en fait, on a pu écrire beaucoup de chansons, mais chaque musique raconte quelque chose, avec un aspect chronologique. Et dans le deuxième album, ça sera la suite et fin.

Cet album possède-t-il un message ?
Il n’y a pas concrètement de message. C’est très personnel ce que l’on fait. On écrit cet album, c’est pour aller mieux. On parlait de la thérapie juste avant. Et là, c’est la même chose. Tu ne fais pas de thérapie pour les autres. Tu la fais pour toi. Donc, il n’y pas de message. Mais à part ça, il a un propos qui revient régulièrement, que ça soit sur l’EP ou sur l’album. On a peur de certaines choses, on a envie de raconter les belles choses qu’ont vit. On a tendance à parler de la fratrie, l’esprit de groupe, le lien sain entre chaque personne. C’est ce que l’on veut mettre en avant.

­Votre premier opus, « Vieux Frère, partie 1 » se classe 2ème meilleure vente d’album en France à peine un mois après sa sortie. Un honneur pour vous ?
Une Surprise surtout… On était tous comme : « Wouaaahahh, c’est fou !!! » Du coup, on s’est acheté plein de choses. Maintenant, on a plus rien (rires)… Sérieusement, pour un disque qui a été fait à la maison, sans label, c’est étonnant !

­Concernant votre présence à Spa pour les Francofolies. À quelques heures de monter sur scène, appréhendez-vous votre passage devant le public ?
Ah, parce-que nous devons appréhender quelqu’un (rires) ? À chaque fois qu’on a joué en Belgique, oui. En tout, cinq fois dont la scène de ce soir. Et à chaque fois, le public était super avec nous. C’était génial. L’ambiance a été au top ! Après c’est vrai, à chaque début de concert, on a un stress, surtout à notre niveau. C’est tout nouveau pour nous, même si on a fait plein de concerts en peu de temps. On a toujours les mouillettes, c’est normal !

­Une tournée « FAUVE », est-elle prévue pour faire (re)découvrir « Vieux Frères, Partie 1 » ?
On se pose la question en ce moment. On a pas encore trouvé la réponse idéale. Enfin, la forme idéale pour pouvoir la faire.

­Le mot de la fin ?
Merci pour cette interview !

Écoutez FAUVE : Voyou

Retrouvez le groupe FAUVE, avec l’album  » Vieux Frères, partie 1 » toujours disponible dans les bacs. Plus d’infos sur fauvecorp.com.

Par Rodrigue Sédécias.

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