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Une femme tue son mari et se fait dénoncer par son perroquet

Aux Etats-Unis, une femme a été condamnée pour avoir tué son mari à cause de son perroquet qui pouvait répéter les derniers mots de l’homme durant l’agression.

 

Glenna Duram, 49 ans, a été jugée coupable du meutre de son mari Martin Duram, 46 ans, après huit heures de délibérations dans le Michigan.

Le jury a pu appuyer sa décision sur le témoignage… d’un perroquet. En effet, le perroquet gris africain du défunt, nommé Bud, a pu répéter la dernière conversation que son maître a eu avant d’être tué à Christina Keller, l’ex-femme de Martin. Glenna Duram lui a ainsi tiré dessus cinq fois avant de retourner l’arme contre elle mais sa tentative de suicide n’a pas réussi.

 

« Ne tire pas putin »

Christina Keller avait récupéré le perroquet après le meurtre en mai 2015 et assurait qu’elle « croyait de tout son coeur que ceux-ci étaient les derniers mots de Marty ». Elle a ainsi expliqué : « Je reconnais deux voix différentes crier et hurler et ça finit toujours par : « ne tire pas putin ». »

Le perroquet n’a pas été utilisé durant le procès, même si la possibilité a été envisagée par le procureur. Les perroquets africains gris sont célèbres pour leur aptitude à imiter une conversation humaine et pour avoir la même aptitude cognitive qu’un jeune enfant.

La mère de la victime, Lillian Duram, aurait déclaré : « Cet oiseau apprend tout et n’importe quoi, c’est le plus grossier du monde. »

Glenna Duram sera officiellement condamnée le 28 août avec une charge de meurtre avec une arme à feu.

 

Le perroquet pas directement utilisé pendant le procès

La dernière fois qu’un perroquet gris africain avait été utilisé comme preuve était en 1993 dans un procès pour meurtre. L’oiseau répétait « Richard, non, non, non », suggérant que le suspect Gary Joseph Rasp n’était pas coupable. Celui-ci a tout de même été jugé coupable et le juge a décidé que cette preuve ne pouvait être utilisée.

Dans ce procès, ils n’ont pas utilisé le perroquet directement non plus mais le témoignage de Christina Keller qui répétait les paroles du perroquet a été pris en compte. Dans une vidéo, on peut entendre l’oiseau imiter la dernière conversation du couple dans différentes voix, en terminant par dire « don’t fucking shoot » (« ne tire pas, putin) :

Les avocats de Glenna Duram avaient espoir que les jurys reconnaissent qu’elle n’était pas saine d’esprit au moment du crime en listant une liste de médicaments mais les membres du jury en ont décidé autrement et Glenna a été reconnue coupable. L’audience en août doit déterminer sa peine. Elle risque la prison à vie.

 

 

 

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