C’est un fait, l’usage de cigarettes électroniques dans les cours de collèges et lycées est presque devenu une habitude. Un essor qui inquiètent les proviseurs …
La nouvelle mode des cours d’écoles
C’est bien connu, la période de l’adolescence est une période où l’on se cherchent et où l’on teste différentes choses. Alors quand un lycéen vous dit qu’il ne fume pas mais qu’il « vapote » , que répondre ? C’est ce à quoi sont confrontés les proviseurs des établissements du secondaire. Ces derniers se sentent impuissants face à l’essor massif de l’usage de cigarettes électroniques au sein de leurs collèges ou lycées.
Si légalement, l’achat des e-cigarettes est interdit aux mineurs, cela n’empêche pas la mode de se propager. Ainsi, Antoine, un lycéen a déclaré au micro d’Europe 1 que la cigarette électronique « a beaucoup de goût et c’est bon pour la santé ». Ce jeune lycéen déclare également « vapoter » à toutes ses pauses et même parfois dans sa classe.
Des parents complices
Si vous imaginiez que les parents n’étaient pas au courant la pratique de leurs enfants, et bien pas tous ! En effet il semblerait même que certains d’entre eux participeraient à cette dernière en achetant eux même des e-cigarettes à leurs ados.
Ces parents fumeurs se sentent dépourvus face au tabagisme de leurs enfants et préfèrent leur acheter des cigarettes électroniques plutôt que des « vraies » cigarettes.
Une cigarette peut en cacher une autre
Ce que les parents ignorent, c’est que l’usage d’e-cigarettes peut ensuite conduire à la consommation de cigarettes classiques.
En effet, très chargées en nicotine elles peuvent engendrer l’apparition d’une addiction chez les mineurs.
Mais que les parents se rassurent un petit peu, Agnès Delrieu, médecin spécialiste en tabacologie assure au micro d’Europe 1 que la consommation de cigarettes électroniques ne signifie pas systématiquement qu’ils deviendront «des consommateurs réguliers».
L’espoir d’une loi future
Pour le moment, aucune loi n’interdit l’utilisation des cigarettes électroniques dans les lieux publics. Mais pour lutter contre la démocratisation de cette « nouvelle mode », de nombreux chefs d’établissements prévoient d’inscrire l’interdiction d’utilisation d’e-cigarettes au sein de leurs collèges et lycées respectifs dans le règlement intérieur.