Samedi soir, des voyageurs empruntant les bus de remplacement des trains à gare de l’Est ont été aspergés de gaz lacrymogènes par des policiers. Mais que s’est-il passé exactement ?
Suite aux forts orages le week-end dernier, une partie du réseau électrique a été arrêté menant donc à l’annulation de plusieurs trains. Des bus de remplacement ont été mis à disposition pour les voyageurs mais la soirée de samedi a viré au cauchemar près de la gare de l’Est. Plusieurs voyageurs ont été aspergé de gaz lacrymogènes aux abords des bus de remplacement.
Forte influence
La Préfecture de police indique que « suite à des perturbations du trafic ferroviaire dans la soirée, une très forte affluence d’usagers a été observée en gare de l’Est au départ de bus de substitution ». La BAC (Brigade anti-criminalité) a été appelée gare de l’Est pour aider la police des transports et les agents de la Suge, la sûreté ferroviaire. L’utilisation de gaz lacrymogènes semble être justifiée d’après la préfecture, puisque certains voyageurs forçaient le passage alors que la priorité était donnée aux femmes et aux enfants. La préfecture confirme bien l’usage« au moins à une reprise par les effectifs de police, de gaz lacrymogène afin de repousser la foule ingérable et d’éviter des mouvements dangereux ».
De faux bus de remplacement
Les lignes rejoignant Reims, Nancy et Strasbourg ont été annulé samedi soir suite aux forts orages qui se sont abattus sur la capital. Mais contrairement à ce que la SNCF a indiqué, selon certains voyageurs, aucuns bus n’a été proposé pour les trains annulés (Reims, Nancy et Strasbourg). Un autre témoin confirme qu’aucun moyen de locomotion lui a été proposé suite à l’annulation de son train.
Ces bus étaient donc en appui pour autre chose, selon une usagère qui prend tous les jours les Transiliens de la gare de l’Est, ces bus auraient été mis en place en cas de travaux prévus sur certaines lignes. Comme sur la ligne P actuellement, qui dessert l’est de l’Île-de-France. Des faux bus de remplacement aurait donc été mis en place et un débordement des usagers aurait conduit les agents de police à utiliser une certaine violence et des gaz lacrymogènes.