Après une absence de 6 ans, le groupe de trip hop britannique Gorillaz revient avec un nouveau clip, Hallelujah money. Ce clip se présente comme une satire du nouveau président américain Donald Trump.
Un clip de 4 min 30 incendiaire à l’égard de Donald Trump. Voilà comment le groupe Gorillaz, crée par Damon Albarn et Jammie Hewlett, a signé son retour après six ans d’absence. « En ces temps sombres, vous avez besoin de quelqu’un à admirer. Moi. C’est pour cela que je vous offre cette nouvelle chanson de Gorillaz, un éclair de vérité au coeur de la nuit noire, a expliqué le bassiste du groupe Murdoc Niccals interrogé par le site NME. Maintenant barrez-vous! Le nouvel album ne s’écrira pas tout seul ».
Dark times – u need someone to look up to. Me. Here’s a lightning bolt of truth in a black night. Now piss on! New stuff won’t write itself. https://t.co/tOqYnXqrU2
— gorillaz (@gorillaz) 19 janvier 2017
Le clip, intitulé Hallelujah money et présentant de nombreux effets électroniques, est interprété au chant par l’artiste Benjamin Clementine. Dans ce clip, on voit le chanteur emprunter un ascenseur dans un hall doré. Ce qui fait fortement penser à la Trump Tower, QG du milliardaire à New York.
Ku Klux Klan et chamanes africains
Derrière le chanteur défilent des images du Ku Klux Klan, de chamanes africains, danseuses japonaises, des extraits du film d’animation La ferme des animaux ou encore Bob l’éponge.
Les paroles critiquent le culte de l’argent. Et elles comparent ironiquement les États-Unis à un arbres dont les fruits seraient menacés et qu’il faudrait protéger avec un « mur ». Le mur est une référence évidente à celui que Trump entendait construire à la frontière avec le Mexique durant sa campagne.
D’autres artistes ne s’était pas non plus privés d’égratigner le nouveau président des États-Unis. Le groupe américano-canadien y est aussi allé de sa chanson, I give you power.
Enfin, Moby a publié une vidéo, Erupt&Matter, dans laquelle il dénonce « l’extrême-droite raciste ».