C’est sur le trottoir du Walk of Fame d’Hollywood que la tristement célèbre étoile de Donald Trump a été encore une fois vandalisé le vendredi 30 octobre.
C’est devenu le nouveau rendez-vous pour James Otis : vandaliser l’étoile hollywoodienne de Donald Trump à chaque élection américaine. L’homme avait déjà agi lors des élections américaines 2016 alors que Donald Trump se présentait pour la première fois en tant que candidat pour la présidence des États-Unis. Cette fois-ci, c’est à quatre jours des élections de 2020 que James Otis a décidé de vandaliser encore une fois l’étoile du président américain. Une bonne manière de montrer son ressentiment face à Trump. Mais si seulement c’était la seule fois…
Un homme qui a pris la main
James Otis, déguisé en Incroyable Hulk, s’était déjà attaqué à l’étoile du président à coups de pioche il n’y a même pas quatre semaines. Il ne se cache pas de ses actes et les revendique sur les réseaux sociaux. L’homme éprouve une violente véhémence envers le président et surtout au sujet des femmes. Accusé à de nombreuses reprises d’agressions sexuelles, Donald Trump est vu comme l’ennemi pour James Otis : “Dans ma propre famille, j’ai personnellement quatre personnes qui ont été agressées ou ont subi des violences sexuelles. Ça me touche de près”. La chambre des commerces d’Hollywood, celle qui gère les étoiles du Walk of Fame, a estimé que les dégâts s’élevaient à plus de 3000 dollars.
Lors de son premier coup en 2016, James Otis avait été condamnée à trois ans de liberté conditionnelle ainsi que vingt jours de service d’intérêt général et une amende de 4000 dollars. Quatre ans après et il y a quatre semaines, James Otis est libéré suite au paiement de sa caution. Alors qu’il était déjà en probation, les retombées pourraient être déplaisantes pour l’homme de 56 ans.
L’étoile la plus tristement célèbre du Walk of Fame
En 2018, un autre homme avait à son tour vandalisé l’étoile. L’auteur des faits, Austin Clay avait utilisé une pioche qu’il avait caché dans un étui à guitare pour frapper sur l’étoile. Il est accusé de vandalisme avant d’être relâché contre le paiement d’une caution de 20 000 dollars.
La même année, un artiste surnommé Plastic Jesus avait collé des barreaux sur l’étoile. Une manière symbolique de mettre le président derrière les barreaux pour les crimes qu’il n’a pas payé. En 2016, le même artiste avait agi en entourant l’étoile d’une barrière en référence au mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique souhaité par Trump.
L’étoile hollywoodienne de Donald Trump a donc bien vécu depuis son installation en 2007. Il avait été récompensé pour sa prestation dans l’émission de téléréalité The Apprentice. Vandaliser son étoile est devenu un symbole fort depuis les élections américaines de 2016. Depuis sa présentation aux élections, l’ambiance est tendue entre les américains et leur président. Après quatre ans et une nouvelle présentation comme candidat, l’atmosphère est d’autant plus pesante aux États-Unis. Détruire son étoile n’est qu’un moyen de revendication. Donald Trump et ses valeurs républicaines et conservatrices restent dans la course face à son concurrent Joe Biden. De quoi en frustrer plus d’un.