Trois mois après les attentats de Nice qui ont tué 86 personnes le 14 juillet, une cérémonie d’hommage a eu lieu ce samedi. Après 11h00, du haut de la Colline des anges qui longe la promenade des Anglais à Nice, 2 000 personnes en tout ont rendu hommage aux victimes. La moitié était composée des membres de familles de ces victimes.
Côté politique, le Président de la République François Hollande, son prédécesseur Nicolas Sarkozy, la présidente du Front National Marine Le Pen et sa nièce Marion Maréchal-Le Pen sont venus. Tout comme le maire de Nice Christian Estrosi, l’ancien premier ministre François Fillon et les ambassadeurs des 19 pays étrangers d’où étaient originaires les morts et les blessés. L’atmosphère fut particulièrement pesante. Les sanglots et les mots des intervenants (proches de victimes, Président de la République) ont marqué cette cérémonie par leur caractère digne, grave et bouleversant.
Radio VL vous fait donc partager les citations les plus poignantes de la cérémonie.
- « La cérémonie nous a permis, à mes enfants et à moi, de penser à ma femme. Ca fait du bien d’être entourés », Ahmed Charrihi, époux de Fatima, la première victime du tueur au camion.
- « Le plus âgé avait 92 ans, il s’appelait Mario, il était italien, il est mort avec sa compagne Maria et deux amis. La plus jeune avait un peu plus de deux ans. Les victimes n’avaient pas tous la même origine, la même couleur de peau, la même religion mais ont été unies dans le malheur. », François Hollande.
- « Nous espérons au fond du cœur que, désormais, chaque 14 juillet, chacun d’entre vous admirera le ciel en pensant que chaque étoile est une vie brisée à jamais », Cindy Pellegrini, proche de victimes, qui a pris la parole au nom de l’association de victimes Promenades des anges.
Cindy Pellegrini, proche de victime des attentats de Nices, qui a pris la parole au nom de l’association de victimes Promenades des anges. Source : nicematin.com
- « Comme une langue ancienne qu’on voudrait massacrer, je veux être utile, à vivre et à rêver. (…) Dans n’importe quel quartier d’une lune perdue. Même si les maîtres parlent et qu’on ne m’entend plus », le chanteur Julien Clerc, qui interprétait au piano sa chanson Utile qui fait référence à la révolution chilienne.
- « En ce 14 juillet, vous vouliez admirer le ciel et non pas le rejoindre », Cindy Pellegrini.
- « Nos armes sont celles de la démocratie (…), nous voulons la liberté, ils exigent la soumission. », Hollande en parlant des djihadistes.
- « Ce qui a été frappé le 14 juillet, c’est l’unité nationale, déchaîner la violence pour faire naître la division, susciter la peur pour alimenter la stigmatisation. Non, cette entreprise maléfique échouera », Hollande.
*Image en une : liberation.fr