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Homophobie : le youtubeur Simon Vendeme signe un clip choc !

Urgence Homophobie et le youtubeur Simon Vendeme s’associent pour dénoncer les violences du quotidien des LGBTQ+. Dans un clip choc, ils mettent à jour les logiques sociales qui conduisent aux discriminations voire au suicide.

« Parfois je doute qu’on m’aime ». C’est sur cette phrase que s’ouvre la nouvelle campagne d’Urgence Homophobie. Dans un clip inédit intitulé « Rejet », l’association qui vient en aide aux LGBT victimes de violence veut « éveiller les consciences sur ce que peut être la vie des personnes homosexuelles en France ». Alors que les actes homophobes se multiplient, l’organisation rappelle que « l’orientation sexuelle n’est pas un choix », « ni les discriminations qu’on reçoit ».

Pour incarner cette campagne, Urgence Homophobie a fait appelle au youtubeur Simon Vendeme. Le jeune homme, originaire de Lyon, s’est fait connaître en partageant sur Youtube le quotidien d’une jeune SDF. Aujourd’hui, âgé de 20 ans, il dit « s’assumer comme pansexuelle » et ambitionne d’être, pour les jeunes LGBT notamment, « une représentation publique et assumée de l’homosexualité ».

« Etre LGBTQ+, un poids au quotidien »

Dans un texte rédigé en vers, Simon Vendeme met en avant les logiques, à la fois scolaires, familiales et sociales, qui conduisent à la discrimination. « Tout à commencé au collège, j’étais jugé très efféminé » raconte le jeune homme, se souvenant d’un quotidien « qui se résumait à me conformer aux autres garçons, me cacher et encore me cacher » . L’engrenage de la discrimination débute en cours d’éducation sexuelle. « Pour la première fois, j’entends le mot homosexuel. Un seul mot prononcé et je revois ces visages qui me dévisagent » se remémore Simon

« Le quotidien est parfois un enfer » confie Simon, lui-même tabassé à la sortie du lycée « par une bande de 8 gars ». S’il s’assume pleinement aujourd’hui, le youtubeur estime « qu’aucun humain ne mérite le rejet, la mort et les mauvaises conduites ». Ce clip, qui sonne aussi comme « une thérapie personnelle », doit permettre de « récolter des fonds pour aider les associations qui sauvent les jeunes violentés, parfois au sein même des familles ».

Une cagnotte en ligne est disposition ici

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