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[INTERVIEW] Hydro & Depielo, les  »French Youtubers » 100% F1 et SimRacing

Ils sont jeunes, ils sont beaux… Mais surtout, ils commentent les F1 Esports Series sur Automoto La chaîne depuis mi-septembre ! Les vidéastes Hydro et Depielo se sont livrés à VL pour parler de leur travail.

Mélanger F1 et SimRacing ? C’est possible !

Ces deux Youtubeurs ont une passion en commun depuis de longues années : la Formule 1. Ils ont réussi à assimiler ce sport avec une autre passion qui les unissent, le jeu vidéo, et ont décidé de mixer les deux pour créer leurs chaines Youtube respectives ! Si au fil du temps, Hydro est resté sur l’histoire de ses carrières sur les jeux  »Formula One », Depielo s’est ouvert à l’explication du monde de la F1 à travers des vidéos qu’il tourne dans son studio sans pour autant placer le SimRacing (ensemble des jeux vidéo qui traitent de course automobile de simulations) derrière lui, au contraire.

Depuis 2015, Hydro (Julien Cizabuiros) raconte ses aventures sur les jeux de F1 avec une touche de réalisation qui donne l’impression d’être dans un vrai Grand Prix. Il en est déjà à sa deuxième saison sur F1 2019. (Source : Chaîne YT de Hydro)
Depielo (Pierre-Olivier Valette) raconte l’histoire de la F1 à sa manière et sans langue de bois, à côté de ses vidéos gaming. Ici, il revient sur la polémique des qualifications du Grand Prix d’Italie. (Source : Chaîne YT de Depielo)

Ils sont partout !

La première partie de 2019 fut agréable pour Hydro et Depielo : déplacement à Paris pour le Gran Turismo World Tour à Paris en Avril et au Grand Prix de France en Juin, Depielo participe dans  »Les Pistonnés » sur la chaîne Youtube  »First Team Sports », participation en Championnat sur Assetto Corsa et présence sur les réseaux… Sans oublier leurs vidéos qui s’accumulent tout au long de l’année que ce soit le jeu, les vidéos sur la F1 et les débriefing de Grand Prix qu’ils font après chaque course. Ajoutons le fait qu’ils ont le rôle de commenter les F1 ESports Series pour attaquer cette fin d’année !

Ayant accumulé presque 100 000 abonnés sur leurs chaines respectives (61k pour Pierre-Olivier et 29k pour Julien) et de nombreuses vues (des millions !), le duo est reconnu dans la communauté FR de la F1 grâce notamment à leur implication sur les réseaux. On peut dire qu’ils ne manquent de rien.

L’INTERVIEW

Merci à vous de répondre à mes questions, c’est un plaisir de vous avoir ! Pour commencer cette interview, présentez-vous aux lecteurs de VL.

Hydro : Alors je m’appelle Julien, j’ai 20 ans, je suis encore étudiant et je fais des vidéos sur les jeux de F1 et ce sport en général.

Depielo : Je m’appelle Pierre-Olivier Valette, j’ai 27 ans, je fais des vidéos sur le web sous le pseudonyme de  »Depielo », je fais des vidéos sur la vulgarisation du sport automobile (particulièrement la Formule 1), et je fais aussi des vidéos sur le  »SimRacing ». J’ai la chance de commenter à nouveau la F1 Esports Series sur Automoto la chaîne (il l’a déjà fait l’an dernier, ndlr) et je fais également partie de l’équipe Pistonnés sur la chaine  »First Team Sports » sur Youtube.

Depuis quand êtes-vous fans de Formule 1 ? Quel est votre pilote et écurie préférée ?

H : J’ai commencé à suivre en 2005/2006, avec les titres de Fernando Alonso. J’ai toujours été fan de Ferrari grâce à mon père qui est un vrai fanatique, un vrai  »Tifosi », du coup j’ai forcément suivi (le nom qu’on donne aux fans du cheval cabré, ndlr). Mes pilotes préférés seraient Charles Leclerc, Sebastian Vettel donc tout ce qui est passé par Ferrari, et Pierre Gasly.

D : Ca fait depuis la fin des années 90, avec le summum de la bataille entre Michael Schumacher & Mika Hakkinen. Je n’ai pas de pilote ou d’écurie préférée, ça dépend des périodes : il y a des pilotes que j’ai bien aimé, d’autres moins… J’aime surtout les grands moments de sport plus qu’autre chose, par exemple la victoire de Charles Leclerc à Monza est un grand moment de sport ou encore la bataille Fernando Alonso/Lewis Hamilton au Grand Prix du Mexique 2017, bien qu’Alonso n’avait pas de chance avec sa McLaren, c’était sympa.

Quel est le moment le plus fort que vous avez vécu en tant qu’amateur de F1 ?

H : En tant que  »bonheur », je dirais le titre de 2007 avec Kimi [Raïkkonen]. La chose la plus dure, c’était au Brésil 2012 lorsque Sebastian Vettel part en tête à queue au premier tour, j’étais persuadé que Fernando Alonso allait être champion : mon père lui était limite en train de me gronder et me dire  »Calme toi c’est pas fini » et finalement Vettel a gagné le titre. La chute fait quand même très mal quand on est fan de Ferrari !

D : Espagne 2001, avec Hakkinen qui a une casse mécanique dans le dernier tour et Schumacher qui le dépasse pour la victoire. Émotion particulière car j’étais pour les deux, j’ai pleuré de tristesse pour Mika mais pleuré de joie pour Michael en me disant  »Wah, c’est fou », c’était très confus. C’est terrible de vivre ça quand on est gamin et se dire  »Merde bah les deux champions que j’adore ne se sont pas affrontés, y’en a un qui a été  »volé » par sa mécanique ». C’est le moment le plus fort que j’ai vécu.

Super ! Comment s’est passée cette premiere soirée des F1 ESports Series sur Automoto La chaine ?

H : C’était une première pour moi, j’avais déjà commenté le Grand Prix de France Electronique au Castellet cette année mais là c’était totalement différent. Ça c’est super bien passé, tout le monde a fait en sorte que ça se passe bien. La chaîne a fait en sorte qu’on ait tout ce qu’il faut pour faire la meilleure diffusion possible ! J’ai la chance de faire ça avec Pierre-Olivier aussi, on travaille de plus en plus ensemble. Lui, il a plus d’expérience que moi dans ce domaine donc ça me permet aussi d’apprendre de nouvelles choses à côté de YouTube.

D : Pas trop mal, le format était un peu revu cette année pour les téléspectateurs. On avait 3 courses à commenter en long et en large… Il y avait des passages de plateau, de la traduction, on s’est pas mal débrouillés pour une première puis quelques jours après on a débriefé ensemble pour essayer de corriger quelques choses. Mais ça c’est bien passé, la chaîne est contente et sur Twitter, ça avait l’air de plaire. On bosse pour la deuxième émission qui se tiendra le 2 Octobre à 20h en direct avec une rediffusion de la première manche à 18h, histoire de passer 4h non-stop de programme pour ceux qui l’ont ratée !

Le costard pour Pierre-Olivier et la veste pour Julien. (Source : @AuRupteur sur Twitter)

Voici une question par rapport à l’actualité des transferts. Comment aviez-vous réagi lorsque Esteban Ocon a été annoncé pour l’écurie Renault en 2020 aux côtés de Daniel Ricciardo ?

H : Pour le côté Français je suis content, cela fait un pilote français de plus et dans une écurie française, c’est un bonus. Maintenant je ne suis pas un grand fan d’Esteban Ocon, par contre je respecte le pilote et il mérite sa place en F1, il est très bon. Mais je ne suis pas sur qu’il ait fait le bon choix de signer chez Renault car du coup il va couper son contrat avec Mercedes et si Renault ne marche pas, ça risque d’être un peu compliqué. Je ne suis pas inquiet mais j’espère que ca va bien se passer l’an prochain. Je lui souhaite bonne chance.

D : Bien ! De toute façon comme dit Brice Germain chez les Pistonnés, c’est un baquet et c’est déjà ça, c’est énorme de revenir en F1 après une année sabbatique et il n’y a pas beaucoup de pilotes qui ont eu cette chance. Il fait un comeback dans une écurie française, dans une écurie qui a de l’ambition on va dire, même si ça peine un peu à montrer le résultat de ce qu’ils ont annoncés, mais derrière c’est une très très bonne chose. J’aurai préféré le voir chez Mercedes donc un peu déçu sur ce côté là mais il revient en Formule 1 et c’est un super talent, on ne peut être qu’heureux qu’il revienne. Puis il est avec Daniel Ricciardo donc ça va donner un bon  »benchmark » sur son talent à lui, je pense qu’il ne décevra pas.

On verra bien la saison prochaine ! Vous êtes allés sur le Circuit Paul Ricard pour le Grand Prix de France cette année. Comment s’est passée cette expérience ?

H : Honnêtement, c’était cool. Autour du Grand Prix, il n’y a pas eu de problème cette année, ça s’est bien passé, les spectateurs étaient contents et on a pu croiser beaucoup de gens et des abonnés, pas de problème de trafic et de parking pour une fois. De mon coté, ça c’est bien passé, dans sa globalité c’était une bonne expérience.

D : Très bien. On a été invités par l’organisation du GP de France afin de voir les améliorations qu’ils avaient fait en terme de circulation, ce qui il y’avait dans la FanZone et aux alentours. Ca été relativement positif même si il y’a eu une baisse de fréquentation mais tout s’est bien déroulé, les gens étaient heureux. J’espère que la troisième année se passera mieux et que justement on arrivera à remplir toutes les tribunes surtout avec Ocon chez Renault, ça devrait donner un petit coup de boost ! Mais dans l’ensemble tout s’est bien passé, on a eu la chance de pouvoir rentrer dans le paddock, de voir ça un peu de l’intérieur : on a rencontré un ingénieur Pirelli chez Toro Rosso qui connait nos debriefs et qui nous a donné des casquettes Pirelli, c’était une expérience géniale bien que la course était chiante. Au final on a passé un super week-end en espérant revenir l’an prochain et que la course sera meilleure !

Bien, revenons à votre domaine ! Comment expliqueriez-vous le concept du  »SimRacing » pour les inconnus ?

H : C’est la course automobile virtuelle sur les jeux vidéos. C’est une pratique qui devient de plus en plus réaliste avec les jeux qui se développent de plus en plus (par exemple Lando Norris, pilote McLaren, passe ses week-end et ses vacances sur les jeux vidéos). C’est le sport automobile mais sur un jeu contre des ordinateurs ou contre d’autres personnes, ça permet aussi de rassembler des communautés.

D : C’est de la course auto virtuelle réglementée on va dire, on se dirige sur des jeux vidéos ou des simulations : il y a des niveaux de réalisme des jeux qui font qu’on a cette course. C’est un circuit, des voitures avec un règlement du style  »Il ne faut pas faire du Mario Kart », c’est à dire balancer des bananes ect.. C’est non ! Que ce soit F1 2019, WRC 8, iRacing, Dirt Rally, Gran Turismo Sport c’est du SimRacing, bien qu’on se demande des fois si certains combos voiture/circuit de GT sont intéressants du point de vue réalisme.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans ce milieu ?

H : Déjà, il faut savoir que c’est quelque chose qui peut coûter cher en fonction du matériel parce qu’il faut en avoir (ex : volant, pédalier, simulateur, ndlr) donc ce n’est pas donné non plus à tout le monde même si ça reste abordable. Il faut du temps, vraiment se mettre dedans, aimer le jeu et aimer la course parce que sinon ca va être compliqué.. Faut vraiment s’investir, ce n’est pas quelque chose qu’on peut réussir en un seul coup en passant un week-end sur un jeu, il faut du temps pour apprendre les circuits et les voitures. C’est vraiment un travail.

D : Le plaisir de conduire, déjà. Je trouve que c’est la principale caractéristique, j’ai quelques potes qui se sont lancés un peu dedans mais qui ne font pas de course en ligne ou qui ont testé ça mais qui ont un peu lâché et qui veulent juste se faire plaisir afin de ressentir des sensations. On peut pousser la chose à l’extrême car certains ont des installations incroyables et ont un très bon ressenti mais on n’est pas obligé. Que ce soit la manette ou le volant, il faut avoir l’envie de piloter, on n’a pas forcément les moyens de mettre 500 euros sur un setup avec des volants ect… Il faut juste aimer rouler contre des IA d’abord puis y aller petit à petit et se frotter dans les lobbys publics où c’est le carnage, ou alors se retrouver dans les ligues/forum qui permettent de faire des courses un peu plus propres et de prendre son pied ! La chose c’est d’y aller progressivement surtout, et être passionné par le pilotage avant tout.

Vous vous souvenez du premier jeu de course auquel vous aviez joué ?

H : C’était sur PS2 ou PS1, c’était un jeu de Formule 1 qui était produit par EA et il me semble que c’était la saison 2001..

D : Destruction Derby 2 sur PS1. Premier jeu de voiture, ce n’était pas vraiment du SimRacing mais c’était suffisant : il y avait de la vitesse, des sauts, on pouvait taper dans les voitures… Et après je me suis dirigé plus vers les jeux reconnus comme les Need For Speed puis Gran Turismo où j’ai séché des heures et des heures ! Puis mon premier jeu de F1 était Formula One 98.

Vous aviez eu le privilège d’assister aux Championnats du Monde de Gran Turismo à Paris plus tôt dans l’année. Comment c’était ?

H : J’ai été invité par Gran Turismo & Playstation France avec d’autres Youtubeurs et je ne connaissais pas du tout. J’ai du regarder une ou deux courses auparavant la saison dernière et c’est vrai que j’ai pris une sacrée claque de voir à quel point GT et la FIA sont un groupe de personnes ou de  »marques » qui investissent dans cette compétition et c’est juste incroyable à quel point c’est professionnel pour une compétition de jeux vidéos. Pour en avoir parlé avec des personnes très bien placées dans les compet’, vraiment GT place la barre extrêmement haute… Et de voir l’organisation, la réalisation, voir comment c’est fait, comment les pilotes sont traités ou le staff ou même nous qui sommes invités, c’est vraiment incroyable.

D : C’était assez fou. J’ai eu la chance d’assister à deux événements de SimRacing : les F1 ESports à Londres en 2017 pour les demis-finales puis cette année Gran Turismo Sport à Paris et c’était vraiment oufissime pour le coup ! On sent qu’il y a une vraie implication que ce soit de la part de la F1 ou de GT, ce sont deux compétitions différentes et distinctes mais elles mettent beaucoup de moyens. La cérémonie est belle, le live est beau, on se sent très proche des pilotes et on se sent vachement appliqués. J’ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Kazunori [Yamauchi, le créateur de Gran Turismo, ndlr] et il est très sympa, c’était une expérience de dingo et je vais essayer (je dis bien essayer) d’aller à l’événement du 23/24 Novembre à Monaco (pour les Finales Mondiales 2019 de GT Sport, ndlr) histoire d’avoir ma piqûre de rappel de GT (rire) parce que vraiment… Le jour où ils vont réussir à ouvrir toutes les compétitions que ce soit celle-ci ou la F1 au public, j’incite vraiment les gens à venir (même si il faut payer une place) car c’est une expérience qui certes n’est pas hors du commun mais il y a vraiment une ambiance particulière. Si vous êtes passionnés de jeux de course et de sport automobile, allez-y parce que vous en aurez pour votre argent, c’est un vrai spectacle.

YouTube video

Quel est le plus difficile en SimRacing : Rester dans sa trajectoire, reprendre l’accélération à l’entrée du virage ou freiner au bon moment ?

H : Je dirais le freinage. C’est hyper dur d’avoir un freinage parfait, freiner au bon moment, à la bonne dose… La trajectoire c’est quelque chose qui s’apprend plus ou moins vite je trouve, tout comme la ré-accélération. Mais un freinage parfait et constant à chaque tour, c’est extrêmement dur.

D : Freiner au bon moment parce que mieux on freine, mieux on passe le virage et plus on est rapide.

Pour vous, Youtube c’est plus un passe-temps ou un métier ?

H : Question piège ! Pour l’instant, je suis étudiant donc ce n’est pas mon job à plein temps, je le fais la nuit ou le soir quand j’ai le temps et ce n’est pas quelque chose que je fais pour passer le temps, c’est quelque chose que j’aime. Ma chaine YT mixe entre la F1 puis tout ce qui est montage et on va dire  »’cinéma »’ ! Il y a deux choses que j’adore : rendre quelque chose qui peut paraître banal et lui donner quelque chose en plus qui fait que tu vas avoir une émotion, il va y avoir quelque chose en regardant cette vidéo. Du coup je ne considère pas ça comme un passe-temps mais ce n’est pas non plus un métier.

D : C’est un métier depuis presque deux ans (cela fera deux ans en octobre, ndlr) et pour l’instant je ne m’en lasse toujours pas. Il faut savoir renouveler sur les contenus, chaque journée est différente et puis Youtube ce n’est pas juste faire des vidéos : Il y’a plein de choses à côté et je ne suis pas que dans le monde de YT, j’essaie de me mettre dans le monde du sport auto, d’aller à la rencontre des acteurs que ce soit des journalistes, pilotes, mécaniciens ou commissaires donc j’essaie de me mettre là-dedans. Puis le monde du SimRacing évolue aussi donc y’a plein d’autres choses autre que faire des vidéos là dessus qui vont en découler à plus ou moins long terme, mais Youtube reste une porte d’entrée et une vitrine et il y’a plein de trucs à faire derrière.

DES QUESTIONS POUR…. HYDRO

Cette fois-ci, nos deux Youtubeurs sont confrontés à des questions différentes.

Une qualité et un défaut que tu trouves chez Depielo.

Alors le défaut c’est qu’il y’en a beaucoup chez Pierre-Olivier… (rires) Il est très vif émotionnellement parlant, c’est à dire qu’il est très sensible et il réagit très vite : c’est plus quelqu’un qui va réagir sur le coup plutôt que quelqu’un qui est posé et qui réfléchit à ce qu’il va faire. Pour ce qui est de la qualité… c’est que lorsqu’il veut faire quelque chose, il fait toujours tout pour y arriver et c’est quelque chose qu’il ne doit pas perdre car la motivation et la détermination c’est extrêmement important.

Comment arrives-tu à enchainer les épisodes de ta carrière sur les jeux de F1, avec tes études ?

Pas mal de gens (ceux qui me suivent se reconnaîtront) me font la reflexion d’être souvent en retard, c’est un gros défaut que j’ai dans tout et c’est vrai que sortir des vidéos deux ou trois fois par semaine, ce n’est pas possible car il faut de l’organisation et c’est là où j’ai encore un petit peu de mal. Un épisode prend beaucoup de temps à faire, on part sur environ huit à dix bonnes heures pour faire une vidéo sachant que je fais les choses  »méthodiquement » et je dois faire ça à côté de mes cours donc ce n’est pas forcément facile. Parfois il m’arrive de me lever avant de partir et de finir quelques montages. C’est école, Youtube, dodo…

Après le gaming, as-tu un projet que tu voudrais développer ?

Il y a des petits projets bien évidemment mais sur le long terme je n’ai rien d’établi, pas d’objectif pur et dur à part continuer à faire ce que j’aime. Si un jour j’ai la chance de pouvoir travailler dans le SimRacing ou le sport automobile, ce serait avec plaisir mais pour le moment je n’ai pas d’objectif concret.

DES QUESTIONS POUR… DEPIELO

A ton tour de citer une qualité et un défaut que tu trouves chez Hydro.

Le défaut ? Il est grand ! Parce qu’il est trop grand tout simplement, il fait 2m à peu près et c’est le défaut. La qualité, c’est quelqu’un qui a les pieds sur terre. C’est quelqu’un qui comprend beaucoup de choses pour son âge et je n’avais pas cette maturité à l’époque. Il apprend beaucoup, il est toujours à l’écoute, fait toujours attention à ce qui se passe dans son environnement et c’est ça qui le fait avancer et qui fera qu’il sera quelqu’un de formidable dans la vie.

Qu’est ce qui t’a donné envie de lancer ta chaîne ? Quel est le déclic qui a fait que tu as voulu te lancer dans ce secteur, et de te lancer dans le SimRacing et tes vidéos ?

J’ai fait une école de commerce et de marketing, j’ai toujours été passionné par la vidéo depuis longtemps et je voulais me lancer dans le cinéma plus qu’autre chose. Finalement j’ai eu la chance de partir aux Etats-Unis, au nord de Los Angeles et j’ai pris tous les cours que je ne pouvais pas prendre en France du style :  »TV Production »,  »Digital Illustration’‘… J’ai appris plein de choses. Du coup en rentrant j’ai voulu faire mon stage dans une petite boite de prod à Paris et finalement ça ne m’avait pas beaucoup plu. A ce moment là je me suis dis  »tiens je vais me lancer ma chaine Youtube » juste pour apprendre et au moins ce sera fait. J’ai fait une saison avec Felipe Massa sur F1 2015 et après je n’ai pas arrêté.

D’où vient le surnom Depielo ?

C’est un cousin qui me l’a donné et c’est mon gamertag depuis longtemps, car je m’appelle Pierre-Olivier et mon surnom c’est  »Pierrot » donc… Voilà, ca a donné Depielo et c’est ce que j’ai mis sur le PSN également.

Après Youtube, après les Pistonnés, après les F1 Esports sur Automoto la Chaîne… direction Canal ?

Ce n’est peut-être pas une finalité. Je dirais que j’irai là où le vent me portera, là où les projets seront intéressants et là où il y’aura de la place et où je verrai un projet qui soit  »à long terme », je ne sais pas si Canal en fera partie ou pas, je pense que pour l’instant ils ont largement ce qu’il faut en terme d’équipe : ils ont des journalistes super compétents, tout roule chez eux je pense. Maintenant si on me propose un poste ou quoi que ce soit, je regarderai et j’irai parce que j’ai envie d’y aller parce que ça m’intéresse mais pas parce que c’est Canal+. Ca dépendra du job, je fais les projets en fonction si ils me plaisent ou pas. Si ce n’est pas le cas ce sera pour quelqu’un d’autre qui s’éclatera bien plus que moi. En tout cas de mon côté, je m’intéresse aux formules de promotion en ce moment (F2, F3, F4 ndlr) et forcément la F1 mais voilà…

Vous pouvez retrouver Depielo & Hydro le 2 Octobre à 20h sur Automoto La chaîne pour la deuxième manche des F1 ESports Series ainsi que les aventures sur leur chaines respectives ci-dessous.

Depielo : https://www.youtube.com/channel/UCV4G8eTI0qxMbveC0rL3nkA

Hydro : https://www.youtube.com/channel/UCXZH06-YIPDUJ25T8fODqgQ

APARTÉCet article est dédié à Anthoine Hubert et ses proches. Malheureusement, l’interview avec Hydro a été réalisée au moment où Anthoine a perdu la vie à Spa Francorchamps et nous avions suivi le drame ensemble. Ce genre d’événements ne devrait pas avoir lieu en sport automobile, mais nous savons à quel point le risque zéro n’existe pas. Nous pensons à toi Champion, repose en paix. ❤️

About author

24 ans, amateur de catch américain, basket-ball, de musique et de course automobile.
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