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[INTERVIEW] Keith Lee se confie avant Survivor Series 2020

A l’approche du fameux Pay Per View Survivor Series qui se tiendra le dimanche 22 novembre, VL a eu la chance de s’entretenir avec un catcheur sans limites : Keith Lee. Arrivé récemment au Main Roster, il débrief avec nous son parcours, pense à ce qui l’attend et bien plus encore.

Notre première question concerne votre carrière à NXT. Est-ce que cela vous manque ? Avez-vous l’impression que vous auriez pu accomplir d’autres choses ou êtes vous satisfait de votre temps la-bas ?

« Et bien j’ai une réponse concrète à donner, à commencer par le fait que j’aime être un catcheur professionnel. J’adore la compétition, j’apprécie les gros combats, mais rien que l’idée de pouvoir être en compétition fait bouillir mon sang. Alors bien sûr, il y a une partie de moi qui fait que NXT me manque, il y a beaucoup de gens là-bas que je n’ai pas pu affronter. »

« Mais je suis également satisfait d’être à Raw, il y a beaucoup de personnes ici que je voudrais confronter. C’est une belle opportunité pour qu’on me remarque et que je puisse apporter quelque chose de différent. Alors oui NXT me manque mais j’apprécie aussi ce que je fais actuellement. »

En parlant de Raw, qu’est-ce que cela fait de faire ses débuts en interrompant Randy Orton et en le battant au Pay Per View Payback ?

« Tout d’abord, faire une arrivée qui fait ce genre de bruit, ce n’est pas quelque chose qu’on a l’habitude de voir. Avant moi il y a eu Kevin Owens, Finn Balor… C’est plutôt cool. Mais pour quelqu’un comme moi, effectuer mes débuts en face de Randy Orton et le battre au Pay-Per-View, c’était énorme. Je ne sais pas si beaucoup de gens comprennent ça, ou s’ils savent ce que Randy Orton représente. C’est un grand changement dans le paysage, ça fait un choc et donc beaucoup de bruit. C’est une sacrée première impression et c’est pour ça que je suis là. J’aime faire la différence et je pense avoir réussi. »

Cette année signe votre deuxième participation aux Survivor Series. L’année dernière vous étiez dans le camp NXT, cette année ce sera avec Raw. Qu’est ce que ça fait de changer de camp? Et avez-vous des prédictions sur les derniers membres de la team SmackDown?

« C’est dur de passer d’une équipe à une autre mais c’est comme dans tous les sports, on s’entraîne et on doit être prêts à vivre des changements tels qu’un call-up ou une draft. J’ai fait ressentir ma présence à Raw et j’y suis depuis maintenant plus de deux mois. Je dois accepter où je suis et peu importe l’équipe dans laquelle je suis le but est le même. Je dois me faire remarquer. On est peut être une équipe mais à la fin de la journée on est également en compétition. Donc je suis prêt à me donner à fond pour l’équipe mais aussi à prouver ce que je vaux. »

« Concernenant SmackDown, je dirai qu’ils cherchent à prendre de l’avance. Je ne sais pas trop s’il s’agit d’une prédiction mais j’ai envie de dire Big E honnêtement. Il est puissant, c’est un bon gars… Attention ça ne veut pas dire que je ne veux pas t’affronter Big E, mais je te respecte. En tout cas, c’est ce que j’espère pour la team SmackDown. »

Beaucoup de gens ont été énervés à propos du changement de votre musique d’entrée, mais si vous pouviez la choisir vous même, laquelle serait-elle ?

« Pour moi quand j’entends ma musique d’entrée ça me rappelle un peu le début de Reign In Blood de Slayer. Et j’aime bien ça. Personnellement je n’ai pas vraiment de problème avec ma nouvelle musique, ce sont plutôt mes fans qui en ont un. Je comprends, ils n’apprécient pas ils trouvent que ça ne colle pas à mon personnage mais tu sais, la patience est une vertue. On verra bien ce qu’il en adviendra. »

Chaque semaine on peut constater que vous avez une façon particulière de vous exprimer, assez poétique. Est-ce une touche personnelle ou bien une idée de l’équipe créative ?

« Tu sais si tu me regardes bien, c’est juste moi. Beaucoup de gens se posent des questions à propos de ma façon de parler, sur certains choix mais ça vient de moi. L’équipe créative me parle plutôt de leurs attentes envers moi. Mais ma façon de parler, c’est moi. C’est l’histoire de ma vie : je suis différent, je suis unique. Et ça me convient comme cela. »

Après les Survivor Series, quel serait possiblement le prochain challenge pour vous ?

« J’ai fait en sorte que mes intentions soient claires : je vais me battre pour la team Raw parce que j’ai l’esprit d’équipe. Mais n’oubliez pas : à la fin je mettrais les mains sur Braun Strowman afin de finir les choses correctement. Aussi, à chaque fois que j’entends quelqu’un rabaisser autrui ou de tricher pour gagner un match, ça m’énerve. J’ai un gros problème avec ça, même quand ça ne me concerne pas. J’aimerais corriger ces gens là. »

2020 a été une terrible année pour le monde entier. Mais pour vous il en est autrement : vous arrivez au Royal Rumble et confrontez Brock Lesnar, vous gagnez le titre de champion nord américain puis celui de champion NXT en devenant le premier double champion de la branche jaune. Maintenant vous faites votre impact à Raw. Pouvons-nous dire que votre année était glorieuse ?

« Et bien, tout dépend de votre définition de glorieux. Pour moi c’était quelque chose que j’attendais. Tu peux regarder ce que j’ai accompli et dire que j’aurais pu faire mieux. Les fans peuvent voir ce que j’ai fait et dire que c’est fantastique, que j’ai accompli bien plus qu’ils ne l’auraient imaginé. Moi je suis dans l’état d’esprit où j’ai fait ce que j’avais à faire. J’avais des buts et je les ai atteints, parfois même surpassés. J’ai beaucoup progressé mais je peux toujours faire mieux. Je cherche constamment à m’améliorer. »

« En revanche, je peine à trouver de la satisfaction. J’ai eu du succès oui, je suis content de ce que j’ai pu faire cette année. Mais je vais continuer encore et encore à repousser mes limites jusqu’à trouver une vraie satisfaction. Voilà qui je suis, toujours à vouloir être plus brillant que je ne le suis déjà. »

Ne manquez pas l’évènement Survivor Series le dimanche 22 novembre accessible via le WWE Network pour ne pas rater Keith Lee.

Interview réalisée par Vincent Chardac

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24 ans, amateur de catch américain, basket-ball, de musique et de course automobile.
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