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Intervilles : quelles villes ont remporté le plus de fois l’émission ?

Vachettes, chutes mémorables et costumes ridicules : Intervilles, c’est un morceau de télévision comme on n’en fait plus. Pendant plus de 50 ans, l’émission a fait s’affronter des communes de toute la France dans des épreuves délirantes. Mais si tout le monde se souvient de l’ambiance et des gadins, une question mérite d’être posée : quelles villes ont le plus brillé au palmarès ? Voici un petit tour d’horizon des villes les plus victorieuses… et de ce que ça raconte.

Une compétition bon enfant… mais pas si anodine

À la base, Intervilles, ce n’est pas censé être sérieux. Créée en 1962 par Guy Lux, l’émission veut amuser les foules, mettre en avant les villes françaises et leur esprit d’équipe, avec un soupçon de folklore local et beaucoup d’autodérision. On y saute sur des tapis roulants, on se bat contre des jets d’eau, et on esquive des vachettes dans l’arène.

Mais derrière le rire, il y avait un enjeu. Les villes s’entraînaient vraiment, montaient des équipes solides, motivaient leurs habitants. Gagner Intervilles, c’était gagner en notoriété, et parfois même en fierté locale. Certaines communes ont clairement pris le jeu très au sérieux… et ça se voit dans le palmarès.

Les villes les plus titrées : Saint-Amand-les-Eaux en tête

En compulsant les archives (et croyez-moi, ce n’est pas si simple, vu les multiples formats et éditions), un nom revient plus souvent que les autres : Saint-Amand-les-Eaux. Cette ville du Nord a remporté sept victoires au total. Elle est souvent citée comme la plus titrée de l’histoire d’Intervilles. Une machine de guerre, version Hauts-de-France.

Derrière elle, plusieurs communes se disputent les honneurs. Parmi elles :

  • Dax (Landes), grand habitué des finales et adversaire redoutable, surtout dans les années 90.
  • Agen, Mont-de-Marsan ou encore Périgueux, qui ont chacune remporté plusieurs éditions et marqué l’émission par leur régularité.
  • Cavaillon (Vaucluse), qui a fait sensation dans les années 70.
  • Et Amnéville, qui a remporté la version moderne (Intervilles International) au début des années 2000.

Le Sud-Ouest domine souvent. Et ce n’est pas un hasard : c’est là que l’ambiance tauromachique et festive collait le mieux avec l’esprit Intervilles. Les jeux dans les arènes, la chaleur du public, les traditions locales… tout y était.

Plus qu’un jeu, une fierté locale (et une petite rivalité)

Intervilles, ce n’était pas juste des jeux. C’était aussi une manière de faire exister sa ville à l’écran, de montrer qu’on avait de l’énergie, de la solidarité, et parfois, un peu de fierté mal placée. Chaque victoire devenait un petit trophée municipal. Il y avait des rivalités : Agen contre Mont-de-Marsan, Saint-Amand contre toutes les autres…

Les villes gagnaient parfois en popularité grâce à l’émission. Des habitants encore fiers aujourd’hui racontent leur passage à la télé comme un exploit sportif. Et certains candidats sont même devenus des figures locales.

Depuis la fin de l’émission en 2013, les palmarès ont un goût de nostalgie. Une relance avait été annoncée par France Télévisions pour 2020, sans les vachettes… mais elle a été reportée, puis oubliée, en partie à cause du Covid et des débats sur le bien-être animal.

À lire aussi : Intervilles : pourquoi le générique de l’émission a changé ?

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