Les étudiants du Master of Sciences Marché de l’Art et négociation à l’international (MANI) de l’INSEEC organisent l’exposition-vente « Jeux, Tu,…Ils ». Les bénéfices récoltés seront reversés à l’UNICEF.
Pour eux, c’est plus qu’un jeu. Pour la 4ème année de suite, les 14 étudiants du Master of Science MANI mêlent entrainement, art et philanthropie le temps d’une exposition-vente. « Jeux, tu…Ils » se tient au Patio de l’Opéra jusqu’au 19 mars.
Le thème du jeu
« Le thème choisi doit être autour de l’enfance, du nouveau-né jusqu’à 18 ans » nous explique Serena Zammattio, étudiante et une des organisatrices de l’événement. « Cependant, il ne doit pas être trop précis pour éviter de limiter les artistes », le but étant d’avoir un maximum de diversité dans les œuvres exposées. Et c’est une réussite. Toiles, dessins, photographies…, il y en a pour tous les goûts.
Pour cette année 2016, le thème choisi est le jeu, un élément indispensable au développement de tout être. Outre les différents supports utilisés, chaque artiste apporte sa touche, une partie de son histoire à travers son œuvre « On n’a pas grandi et joué de la même manière en fonction de notre culture, notre vie personnelle ». On le ressent dans cette exposition hétéroclite où l’on oscille entre l’abstrait et le réel, entre les œuvres légères ou celles plus dures.
« De vrais professionnels » au service de l’Unicef
Sur l’organisation, « on s’occupe de tout, de A à Z, les artistes, la galerie, la presse… c’est extrêmement formateur » déclare Serena. Le profil des étudiantes qui composent cette promotion, est extrêmement varié avec, des diplômés en histoire de l’art évidemment, mais aussi en droit ou en économie… « Nous sommes très complémentaires » reconnaît-elle. Cela se ressent dans leur travail, les artistes interrogés assurent avoir eu affaire à de véritables professionnelles.
Pour l’occasion, une trentaine d’artistes français et internationaux ont joué le jeu. Parmi eux, Kakwa un artiste français de 28 ans exposé, a créé une œuvre spécialement pour l’événement. « Je suis plutôt dans le grunge, psyché-fantastique limite glauque, donc j’ai dû changer, me mettre en danger » nous révèle cet artiste « et puis c’est l’occasion de faire une bonne action ».
Toutes les sommes seront reversées à l’UNICEF. Le Vice-Président bénévole du Comité de Paris de l’UNICEF, M. Daniel Lebidois, venu assister au vernissage, loue le travail des étudiants : « C’est leur événement, toutes les décisions leur reviennent depuis le début». Et surtout pas de pression sur leurs épaules: « je leur souhaite avant tout de réussir leur événement, c’est important pour leur apprentissage. Quant au produit final, il sera ce qu’il sera ».
Crédits photo à la une: Xinming Li