Les épreuves d’équitation des Jeux Olympiques et Paralympiques arrivent à grand pas. Elles se dérouleront cet été au Château de Versailles. L’une des questions que les fans d’équitation se pose est le transport de chevaux étrangers, chez nous, en France.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 accueilleront environ 350 chevaux pour les épreuves de sports équestres qui comptent trois disciplines : le dressage, le saut d’obstacles et le concours complet d’équitation. Parmi ces 350 chevaux, un cheval sur cinq doit voyager en avion. Mais alors comment ces chevaux voyagent-ils ?
Précautions à prendre pour le transport de chevaux
Les chevaux sont des animaux délicats et sensibles aux changements de leur environnement. Il est donc préférable de limiter leur exposition à des symptômes de stress, en particulier lorsqu’ils sont transportés sur de longues distances. Dans ce cas, l’avion est souvent la meilleure option. Ce moyen de transport implique néanmoins quelques précautions à prendre.
Comme nous, le cheval a des papiers d’identité. Pour voyager, l’équidé doit remplir certaines conditions. Il doit impérativement disposer d’un document d’identification unique et respecter les conditions sanitaires prescrites. Effectivement, il est essentiel que les examens vétérinaires, certificat sanitaire, tests de dépistage soient à jour.
Dans le cas du transport de chevaux, l’avion est équipé de stalles, de foin, de paille et d’eau, pour un voyage confortable et sûr. L’utilisation d’un avion-cargo offre également une sécurité accrue pour les animaux pendant le voyage. Afin de renforcer le confort des chevaux, les propriétaires peuvent équiper leur cheval de guêtres adaptées, de cloches, un protège-queue ou encore un protège-nuque.
Les étapes du vol
Le jour du départ, les chevaux sont transportés de leur écurie jusqu’à l’aéroport, (les principaux aéroports européens spécialisés sont : Roissy, Amsterdam, Liège, Francfort et Ostende). Un contrôle d’identité est ensuite effectué accompagné d’un contrôle vétérinaire.
Au moment du départ, les animaux sont placés dans un conteneur ou « écurie volante » avec deux chevaux maximum dans des boxes. Les conteneurs sont soulevés et chargés dans la soute de l’avion, avec précaution pour éviter tout stress ou accident. Tout l’équipement nécessaire est également chargé pour que les grooms assurent le soin des chevaux durant le trajet.
Pendant le vol
Lorsque la vitesse de croisière est atteinte, les chevaux peuvent boire, être nourris ou profiter d’une collation. Ils ont en permanence de quoi mâcher car cela réduit la pression inconfortable dans les oreilles. Les grooms sont aux petit soins afin de rassurer au mieux les animaux.
Après le vol
Une fois arrivés, les chevaux doivent aller au poste de contrôle frontalier (PCF). Ils doivent alors effectuer différents contrôles d’identité, de documents sanitaires, état de santé et bien-être qui vont déterminer s’il peut entrer ou non sur le territoire.
Les chevaux sont ensuite conduits vers leur centre d’entraînement pour les Jeux. Certains chevaux bénéficient d’une période d’acclimatation de plusieurs semaines avant les épreuves. Cette année, elles se déroulent du 27 juillet au 6 août pour les olympiques, puis du 3 au 7 septembre pour les paralympiques.