Ce mardi 17 mai se tiendra partout dans le monde la journée contre l’homophobie, la transophobie et la biphobie. L’occasion pour ces minorités d’exprimer leur combat du quotidien et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans leurs milieux respectifs.
La Journée internationale contre l’homophobie se tient ce mardi 17 mai. Pour l’occasion, des militants de l’association Aides ont décidé de créer un médicament anti-homophobie : l’Homophobiol. Des milliers de boites de ces médicaments factices seront donc distribuées à travers la France pour sensibiliser tout le monde à cette cause de société. Un médicament composé d’agents adoucissants et d’arcs-en-ciel comme le précise avec humour le Huffington Post. Un moyen de revendiquer une nouvelle fois les droits des LGBT avec légèreté alors que les actes homophobes sont plus que présents dans le monde entier. Sur le #journeecontrelhomophobie sur Twitter, on retrouve des milliers de messages d’amour et de soutien à la communauté LGBT.
Il y a exactement 26 ans, le 17 Mai 1990, l’homosexualité s’est vue retirer le statut de maladie mentale en France #journeecontrelhomophobie
— Shaï ✍ (@Ame_Vagabonde_) 17 mai 2016
Que vous soyez lesbienne, gay, bi, pan, trans, aro ou ace…#journeecontrelhomophobie pic.twitter.com/NRk19cvsDN
— Inquisitor Eva (@YourFaveEva) 17 mai 2016
Une journée mondiale qui n’est pas suivie par tous les pays
De nombreux pays ne participent pas à ce combat. C’est notamment le cas de l’Ouganda, où l’homosexualité est considérée comme illégale et où les violences homophobes sont multiples. Les relations entre deux personnes de même sexe y sont encadrées depuis 2005, date à laquelle le président Yoweri Museveni a fait passer un amendement constitutionnel interdisant le mariage homosexuel. Un processus de dénonciation a aussi été mis en place dans la loi et il compare l’homosexualité à la zoophilie. En 2009, un projet de loi avait même prévu la peine de mort pour les personnes gays séropositives.
A l’opposé, la ville de Montpellier s’est par exemple mise aux couleurs du drapeau gay et revendique sa tolérance en organisant des événements avec l’association SOS Homophobie.