Kevin Escoffier à été secouru cette nuit après le naufrage de son bateau, cassé en deux, et 11 heures de survie sur son radeau.
Après une importante voie d’eau, le skipper français Kevin Escoffier (PRB) a déclenché sa balise de détresse le 30 novembre vers 15h. Il naviguait près du Cap de Bonne-Espérance, dans l’Atlantique sud, une zone connue pour ses vents violents.
Jacques Caraes, directeur de course du Vendée Globe 2020, raconte le mardi 01 que son bateau s’est littéralement cassé en deux. Forçant le skipper à enfiler une combinaison spéciale et se jeter à l’eau avec son matériel de survie. Il a passé 11 heures sur son radeau avant d’être secouru par Jean Le Cam, concurrent le plus proche au moment du naufrage.
Le sauvetage à été confirmé à 2h18 ce mardi : «Tout a été mis en œuvre pour retrouver le Malouin ballotté dans son radeau de survie à la frontière avec l’océan Indien, à 600 milles dans le Sud-ouest du cap de Bonne-Espérance», à rajouté l’organisateur de la course, qui a suivi pendant plusieurs heures la tentative de sauvetage.
Juste avant son naufrage, Kevin Escoffier avait indiqué être confronté à des « rafales à 35 nœuds » et une « mer formée à près de 4,5m », dans son dernier message délivré dans la matinée. « Les conditions se durcissent sur la route vers Bonne-Espérance ».
Trois autres concurrents avaient été invités à se dérouter en même temps que Jean Le Cam, Yannick Bestaven (Maître Coq), Boris Herrmann (Seaexplorer-Yacht Club de Monaco) et Sébastien Simon, arrivés un peu plus tard.
Dans une courte vidéo suite au sauvetage, les deux hommes paraissent en forme : « Vous voyez les films sur les naufrages ? C’était pareil en pire », a ajouté le naufragé à son équipe. Celle-ci se félicite de la fin de cette histoire et soulève la solidarité dont ont fait preuve les concurrents de la course.
Il faut maintenant organiser l’exfiltration de Kevin Escoffier hors du bateau de son sauveteur, permettant à Le Cam de finir son aventure en solo.