Mercredi 21 juin, Klosman viendra mixer à l’EF festival organisé par Radio VL. En attendant, il nous parle de sa musique, de ses envies et de ses expériences les plus folles.
Si Klosman a commencé la musique petit, et notamment le piano, il n’avait jamais pensé en faire son métier. Passionné de musiques de films, il intègre une école de cinéma puis devient ingénieur du son. Parallèlement, il apprend à faire de la musique sur son ordinateur en autodidacte. « J’ai composé, j’ai composé, et un jour ça a marché », explique-t-il. En effet, il signe en 2008 « Miss You », un premier titre remarqué avec la participation d’Akil Wingate. Les choses s’enchaînent ensuite très rapidement pour le jeune DJ. « Save Me », du duo Wild & Klosman, se classe dans le Top 40 des clubs en 2009. Viennent ensuite « Joia » ou encore « Fuckin Down » en collaboration avec Tristan Garner. « Cette vie s’est imposée à moi, je ne l’ai pas trop choisie, mais j’adore ça » concède-t-il.
Lorsqu’il n’est pas en studio, Klosman mixe lors de nombreux festivals. Ses préférés ? Il en a deux. Dur de trancher. Tout d’abord, Tomorrowland. « C’est plus qu’un festival. Il y a un univers autour, très féérique, très fantasmagorique, les décors sont incroyables, des gens viennent de partout dans le monde », explique-t-il. Mais Klosman aime également « mixer à domicile », particulièrement lors de la Techno Parade, en plein air devant près de 300 000 personnes.
Et il faut dire que les soirées de Klosman sont souvent animées. Son expérience la plus folle ? Lors d’une soirée au Queen, il a embauché un nain performeur pour faire l’intro. « Pendant que je mixais un nain est tombé sur mes platines » raconte-il. Il a cassé toutes ses clés USB, si bien que le DJ a du jouer avec une seule clé pour de nombreuses platines.
Parallèlement à cette intense production, Klosman crée son propre label, Guru Music. « C’était une volonté d’être libre », explique-t-il, « J’avais envie de raccourcir le temps entre le moment où un titre est terminé et le moment où le public peut l’écouter ».
« Avant je faisais sauter les jeunes, maintenant je les fait danser »
Le style de l’artiste a toutefois évolué au cours du temps. « Avant je faisais sauter les jeunes, maintenant je les fait danser. (…) Musicalement c’était de l’électro un peu plus agressive dans les sonorités, maintenant c’est beaucoup plus groovy, j’ai envie que les gens s’éclatent, qu’ils dansent », explique-t-il. Il prépare actuellement des morceaux « underground, plus recherchés, plus mûrs ».
Ses envies musicales ? « Voir Hans Zimmer travailler en studio ». L’univers de la musique de film le fascine. Mais, au-delà, le DJ aimerait travailler avec les Daft-Punk, des rappeurs français, ou encore M.