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L214 : quels conditions d’élevages pour les poulets ?

Elevage intensif de poulets, L214 s'empare du sujet

L’association L214 a publié une nouvelle enquête sur les conditions d’élevages de poulets dans l’Yonne

Dans cette nouvelle enquête sur les conditions d’élevages de poulets dans l’Yonne, L214 a réussi a le témoignage d’un employé. L’employé témoigne des conditions de travail et d’élevages des poulets de la marque Duc, l’un des leaders en France. L’association accuse la marque d’entasser près de 25.000 poulets dans de grands hangars. Les poulets sont entassés les uns sur les autres et « grossissent si vite que certains ne peuvent plus se déplacer« . L214 indique que les poulets sont souvent sales, déplumés et meurent au milieu de leurs congénères.

Des conditions de travail difficiles

L’association fait aussi part des conditions de travail des employés. Ils doivent ramasser plus de 20.000 poulets en moins de quatre heures. Face à la précipitation, L214 indique que « les opérateurs entendent les pattes de ces poulets se briser lorsqu’ils les soulèvent ». Un employé témoigne et affirme que « le métier de ramasseur de volailles est violent en lui-même. J’ai des collègues qui frappent des poulets de temps en temps« .

De plus, il précise que la marque ne fournit aucun matériel de protection (masque, gants, combinaison etc.) alors que les employés sont « exposés à une forte odeur de fiente, à la poussière et aux griffures, jets d’urine et d’excrément des poulets qui se débattent ». L’employé indique aussi que certaines de ses heures n’ont pas été payées – ou sous-payées – par son employeur. Il affirme « j’ai travaillé plus d’un mois et je n’ai toujours pas reçu mon contrat de travail, j’ai des collègues qui ont reçu un contrat qui n’a jamais été signé par l’entreprise ».

L214 affirme à la fin de son compte-rendu que la marque Duc n’est pas la seule marque concernée par ces pratiques. LDC (Le Gaulois Maître Coq), Le Gouessant ou encore Terrena (Père Dodu) sont aussi concernées. L’association appelle les producteurs à prendre leur part de responsabilité car « plus de 80 % des poulets sont élevés dans ces conditions en France« . La porte-parole de L214, Brigitte Gothière affirme que « ce témoignage poignant nous rappelle que les misères humaine et animale vont de pair dans les élevages intensifs. »

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