Jusqu’au 24 août, la cité de la Science et de l’industrie nous invite à entrer dans une nouvelle ère culturelle. De Spacewar à World of Warcraft en passant par Link, l’exposition révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les jeux vidéos sans jamais oser le demander. Décryptage d’une passion souvent méconnue entre combat, action et stratégie.
La salle principale regorge d’écrans, de consoles, de tablettes et de jeux rétro en tout genre. Qu’ils soient « gameurs » confirmés ou novices avides de nouvelles expériences, tous sont venus célébrer cette industrie qui prend chaque année plus d’ampleur – son chiffre d’affaire égalant désormais celui du cinéma.
« Je baigne dans l’univers des jeux vidéos depuis toute petite. Mon grand frère est un vrai geek mais il ne me laissait jamais jouer avec ses consoles! Donc je suis handicapée de la manette, mais cela ne m’empêche pas d’admirer les graphismes », nous confie Sophie, 21 ans.
Et elle n’est pas la seule. Grâce aux productions riches et diverses et surtout à la créativité sans faille des communauté de joueurs, la culture du jeu vidéo connait aujourd’hui son âge d’or.
Les jeux vidéos rendent-ils les joueurs idiots? Agressifs? Asociaux?
L’exposition va à l’encontre des clichés et tente de prendre du recul sur les polémiques qui déchaînent les passions. Indéniablement, plus la société sera frustrante, plus il y aura de jeux vidéos. Mais finalement, n’auraient-ils pas de nombreux points communs avec le sport? Personne ne reproche à un tennisman de jeter sa raquette quand il perd un set, alors pourquoi pas une manette?
Le boss de fin
La tradition veut qu’à la fin d’un niveau, le joueur affronte un adversaire final: le boss. Une exposition sur le jeu vidéo devait nécessairement se conclure par une épreuve de la sorte. Captée par Kinect, l’image du visiteur est transposée sur un écran, qui se retrouve dans un jeu de flipper grandeur nature.
« Les applications mobiles de mini jeux du genre Fuit Ninja ou Candy Crush sont les plus vendues, et on qualifie leurs acheteurs de « geek » . Mais les jeux vidéos, ce n’est pas ça! Ce qui est intéressant dans un jeu, c’est d’établir une stratégie, de travailler en équipe et surtout de se déconnecter de la réalité. Et c’est agréable d’aller à une expo qui reconnait cette passion. » conclue Thibault, 24 ans.