« Toute intervention terrestre serait inconséquente et irréaliste »
Manuel Valls a en revanche balayé l’hypothèse d’une intervention au sol de l’armée française en Syrie, qu’il qualifiait « d’inconséquente » et « d’irréaliste. » « Intervenir avec les européens ? Mais qui parmi eux seraient prêt à une telle aventure ? Avec les Américains ? Le veulent-ils ? Non », a-t-il justifié, en évoquant le souvenir « douloureux » de l’intervention américaine en Irak.
Toutefois, si une coalition terrestre des pays de la région venait à se former pour « libérer la Syrie » de l’EI, celle-ci aurait le « soutien de la France », a assuré le premier ministre.
Hier, pendant que les parlementaires débattaient de l’action française en Syrie, 38 civils (dont 14 enfants) ont péri lors d’un bombardement perpétré par les rebelles sur des positions tenues par le régime, près d’Alep.