Selon une enquête du New York Times, le gouvernement grec aurait volontairement expulsé de son territoire des milliers de demandeurs d’asile en les laissant à la dérive en haute mer.
Des migrants laissés face à la mort
Selon les informations recueillis par le Times, depuis mars la Grèce expulserait des milliers de migrants illégaux. Ils seraient emmenés par des gardes masqués leur affirmant qu’ils seraient transférés dans un autre centre de migrants. On les forcent à monter en pleine nuit sur des embarcations de fortune souvent surpeuplés, sans moteur et à la dérive des flots. Ces conditions sont jugées inhumaines. Puisque dans ses embarcations sont présent à bord femmes et enfants. « C’était très inhumain », a déclaré Najma al-Khatib, 50 ans, qui affirme que les autorités grecques l’ont abandonné avec 22 autres personnes. Dont deux bébés, dans un radeau de sauvetage sans moteur, le 26 juillet dernier.
Une indignation internationale
Depuis la parution de cette enquête par le quotidien américain, les indignations et la colère monte sur les réseaux sociaux dénonçant un acte inhumain et barbare.
Une accusation que le gouvernement grec réfute complètement
Cependant la Grèce dément fortement ces accusations. Le porte-parole du gouvernement a récemment déclaré que » les autorités grecques ne se livrent pas à des activités clandestines « . D’autres accusent la Grèce de violer les droits fondamentaux. Pour de nombreuses ONG, comme Human Rights Watch c’est une violation de la légalité et de l’humanité. Ces refoulements et expulsions sont totalement illégales sous toutes ses formes, que ce soit dans le droit européen ou international. Avec la montée du nouveau gouvernement conservateur en 2019, dirigé par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Désormais, une politique extrêmement sévère est appliquée envers les migrants en Grèce.