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La Jean-Pol : Du changement au redressement moral de la France, La Gauche a le devoir de réussir

La France est en crise, une crise économique, une crise financière, une crise de l’emploi, une crise industrielle, la France est, nous l’avons tous bien compris au bord de la crise de nerfs.Cette crise là, est peut être la plus grave et la plus ravageuse : la France est arrivée au point où déchirée, schizophrène, elle avance titubante sans savoir où aller.

Car enfin il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy a triomphé en 2007 avec un projet, réel, un horizon pour une France qui avait besoin de modernité. Ce projet on l’a vu, n’a pas été ou n’a pas pu être mené à bien, la France qui avait cru, espéré, « celle qui se lève tôt » a bien vite été déçue. Impuissant le politique a pensé faire, fabriquer seul. Le volontarisme politique s’est alors mué en énergie de la solitude et du désespoir : Une énergie perceptible en pleine crise, dans laquelle s’enferme le commandant en plein désarroi qui semble tout faire pour sauver son navire, sans sauver ses marins.
Le pouvoir est alors rentré dans un cycle schizophrène, entre réalisme devant sa propre impuissance, et conviction de la justesse de son action.Au point de devoir, au nom du sens de l’Etat, utiliser tous les moyens pour que seuls ceux, qui ont persuadé et qui  se sont persuadés de leur  capacité à sauver la France, soient encore détenteurs du pouvoir souverain.
Le glissement de l’impuissance au désespoir s’est caractérisé entre les deux tours par le racollage du pouvoir précédent, une trahison qui a fini de sceller la crise morale dans laquelle la Françe s’enfonce. Buisson et compagnie ont phagocyté l’essence même d’une droite républicaine et de son projet d’avenir. Il a substitué la haine à l’espoir, la stigmatisation au rassemblement, le nationalisme au patriotisme, la passion à la raison.

La victoire de François Hollande au-delà de toute conviction idéologique ou de parti pris politique, marque alors un désir nouveau de cohérence, ce désir comme l’actuel président de la République l’a évoqué de « changement ».  Le nouveau pouvoir souhaite « réenchanter le rêve français », c’est un projet ambitieux pour un pays qui ne sait même pas ce qu’il veut, mais plutôt ce qu’il ne veut pas.
Il ne voulait pas de Sarkozy, Sarkozy est parti.

Un pays ne se construit pas par antagonisme, une nation, une culture est mouvante, il se construit par une vision d’ensemble, une grande vision.

Il est temps de mettre la France en marche,
Il est temps de réunir toutes les forces vives de la nation.
Il est temps que le politique autrefois imbus de sa propre puissance comprenne qu’il n’est rien sans l’énergie populaire,
Il est temps de réaliser que sans vaincre nos angoisses, nos peurs, sans résoudre cette crise morale d’ampleur inégalée, il n’y a pas d’issue,
Il est temps de bâtir ensemble un véritable projet de société.

La Gauche n’a pas le droit à l’échec, elle est seule à pouvoir aujourd’hui,« réenchanter le rêve français » face à un centre inexistant, et une droite inaudible car moralement perdue.
Je lui souhaite bonne chance, et j’espère du fond du cœur que chacun espère qu’elle réussira. Car j’en suis convaincu la Gauche a aujourd’hui un devoir de réussite.
L’échec de la droite a malheureusement replongé la France dans ses angoisses, ses peurs, l’échec de la Gauche la soumettrait au désespoir.
Nous sommes à l’aube de bouleversements majeurs La lumière rosée est toujours préférable à la nuit la plus noire.

Jean-Noël Galve de Rochemonteix

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