Plus de 900 titres de presse papier et numérique vont défendre leur cause à partir du 21 mars dans une campagne de 4 mois, intitulée Demain la presse. Signée par l’agence Australie pour L’ACPM, cette campagne de communication originale a pour objectif de rappeler aux lecteurs la place et l’importance de la presse dans notre quotidien.
Comment lirons-nous la presse demain ? C’est la question que se pose le mouvement national Demain la presse, regroupant l’ensemble des titres de presse français dans une vaste opération de communication. L’objectif ? Montrer que même si la presse est incontestablement le média qui s’est le plus transformé ces dernières années, elle garde une place primordiale dans la société d’aujourd’hui. « Ce média qui existe depuis près de 400 ans n’est pas prêt de disparaître » ironisent les initiateurs dans leur communiqué. Une opération d’envergure, coordonnée par Alliance et les Chiffres de la Presse et des Médias (ACPM), pour sensibiliser les français souvent fâchés avec la presse traditionnelle.
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Une campagne médiatique d’envergure
Pour interpeller les lecteurs, Demain la presse pose cette question pour le moins surprenante : « Où lirez-vous la presse quand les ordinateurs, tablettes et autres smartphones auront disparu ? » Déjà lancé depuis le 17 mars, le hastag #Demainlapresse permet aux internautes d’interagir via une consultation ludique et originale sur l’avenir de la presse. Lorsque l’on se rend sur le site internet demainlapresse.com, on trouve des propositions décalées tel que « La presse féminine sera gratuite pour les hommes » ou « la presse française rachètera Google ».
La presse n’a jamais été autant consultée qu’aujourd’hui
Si les grands groupes de presse connaissent des difficultés financières (-6,7% de revenus en 2016*), les audiences n’ont pourtant jamais été aussi élevées. 98% des français lisent la presse au moins une fois par mois. Les audiences globales ont même augmenté de 10% sur les trois dernières années. Les supports de diffusion ont en revanche évolué, avec une progression de 37% du nombres d’utilisateurs pour le numérique l’année dernière, contre une forte baisse du côté de la presse papier. Malgré les a prioris, les revenus des médias historiques et d’internet affichent un total excédentaire de 1,1%.