Dans la lutte contre le réchauffement climatique, de nombreuses innovations ont vu le jour. Et notamment les liseuses électroniques.Mais est-ce aussi écologique que ce l’on pense ?
Les liseuses électronique ne sont encore que très peu utilisées en France. Mais petit à petit, elles prennent de plus en plus de place sur le marché et dans nos vies. Moins encombrantes, moins chères, plus écologiques… De prime abord, les liseuses n’ont que des qualités.
Mais les liseuses sont elles vraiment plus écologiques que le bon vieux livre en papier ?
En France, elles ne représentent que 6% de la vente de livres. Mais les chiffres augmentent de jour en jour. Au Etats-Unis, la vente des livres électroniques approche des 30%. Faut-il donc commencer à s’inquiéter de leur impact écologique ?
L’argument mis en avant pour les liseuses et la lutte contre la déforestation. Moins de papier utilisé, moins d’arbres coupés. Logique. Mais ce n’est pas aussi simple que ça.
Pas besoin de transport ni de bois… Tant d’arguments qui sont utilisés par les entreprises d’e-book. Vous ne le savez peut-être pas. Mais la fabrication d’une liseuse coûte en réalité bien plus cher à l’environnement qu’un livre en papier.
Contrairement aux livres en papier, la liseuse à une durée de vie limitée. Il en faudra donc qu’une personne se procure une liseuse plusieurs fois au cours de sa vie. Tandis qu’un livre en papier peut se conserver pendant des décennies. Ils se revendent, se donnent, s’échangent… Ceci étant dit, une liseuse dégage 250 x plus de C02 par an que le livre classique. Donc pour amortir l’impact écologique d’une seule liseuse, il faudra lire au grand minimum 80 e-books par an pendant 3 ans.
Comme les liseuses sont plus fragiles que les livres en papier, elles peuvent parfois avoir une durée de vie inférieure à 3 ans, contrairement aux livres classiques. Si votre tablette prend l’eau, vous ne pourrez plus vous en servir. En revanche, si votre livre est éclaboussé, il ne fera que gondoler.
En conclusion, les liseuses électroniques peuvent donc être qualifiées de fausse bonne idée pour lutter contre le réchauffement climatique.