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Étude HEYME : Quel impact du COVID-19 pour la sexualité des jeunes ?

Dans ce contexte de pandémie mondiale de Covid-19, HEYME, la mutuelle des jeunes s’est intéressé dans une grande étude nationale à la sexualité des jeunes. Sans tabou et de manière totalement anonyme, des jeunes ont été sondé après des mois de confinement sur leurs relations affectives et sexuelles après cette période. 

L’objectif de l’étude est simple : comprendre l’impact du Covid-19 sur la sexualité des jeunes en s’appuyant sur plusieurs questions clés. HEYME a questionné leurs pratiques, leur définition du consentement ou encore leur rapport au dépistage et aux maladies sexuellement transmissibles. 

La vente de sextoys en hausse pendant le confinement 

C’est presque la moitié des jeunes sondés (46%), qui ont avoué avoir acheté un sextoy pendant le confinement. Ce jouet a nettement contribué à l’épanouissement sexuel pour 80% de ses jeunes acheteurs, rapporte l’étude.

Néanmoins, avant de passer le cap de cet achat, c’est d’abord la masturbation qui satisfait le plus grand nombre de jeunes. Pratiqué régulièrement, 76,2% personnes interrogées ont déclaré se toucher entre 1 à 7 fois par semaine. La pratique peut également s’accompagner du visionnage de contenu pornographique, avec 55,2% des jeunes qui disent regarder 1 à 7 films par semaine.

L’usage non-systématique du préservatif avec un nouveau partenaire 

Le préservatif reste le seul moyen de contraception qui protège des IST et pourtant 1/4 des jeunes interrogés ont confié ne pas l’utiliser systématiquement en cas de changement de partenaire, nous informe HEYME. 

Parmi les raisons qui ont été données par les répondants, le manque d’équipement est évoqué « je n’ai pas forcément toujours sur moi ». L’autre réponse a été de dire « j’utilise un autre moyen de contraception ». En effet, comme la pilule, l’implant ou encore le stérilet, le préservatif protège d’une grossesse non désirée (lorsque celui-ci est correctement utilisé). Néanmoins, il ne protège pas des IST. Cela amène à dire que beaucoup confondent encore protection et contraception, d’autant plus que 26% des jeunes se sont fait moins dépister pendant le confinement. 

Une alternative peut être prise pour éviter les IST, il s’agit de la PrEP, un médicament qui réduit le risque de contracter le VIH. Ce médicament antirétroviral encore méconnu pour 86,6% des jeunes, s’utilise au cours d’une période d’exposition à un risque de contamination. 

Les applications de rencontre cartonnent à l’heure du Covid 

Selon une étude de l’Institut français d’opinion publique (IFOP), le nombre d’inscrits sur les applications de rencontre est passé de 26% en octobre 2018, à 31% en octobre 2020. 

Avec la mise en place du télétravail, il n’est pas étonnant de constater qu’en majorité les rencontres se sont faites sur les sites de rencontre pour 18,3% des sondés contre 10,9% dans le cadre du travail et des études. 

A propos d’HEYME : Lancée en 2019, HEYME est la première mutuelle dédiée aux jeunes, réunissant notamment les expertises des mutuelles étudiantes SMEREP, MEP et SMERAG, les mutuelles interprofessionnelles SMGP, MCF et la mutuelle dédiée à l’expatriation courte durée MIS Santé. Digitales et co-construites avec leurs adhérents, les offres HEYME s’adaptent parfaitement aux nouveaux modes de vie et aux budgets des jeunes. www.heyme.care/fr 

À lire aussi : L’Afrique du Sud théâtre de violences après l’arrestation de l’ancien président

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Journaliste et étudiante à l'École d'Histoire de La Sorbonne.
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