Lorsque l’on est jeune, trouver un logement peut s’avérer difficile, voire impossible, surtout à Paris. La région et la Fédération des acteurs de la solidarité vont expérimenter une avance de trois mois d’APL pour les jeunes en situation de précarité.
Chaque année, 68 000 nouveaux habitants aménagent en Île-de-France. Les jeunes en situation instable peuvent avoir du mal à trouver un pied-à-terre, faute d’un revenu suffisant ou par une absence de garant solide.
Pour remédier à la situation (ou au moins l’améliorer), la région Île-de-France ainsi que la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) vont expérimenter une avance de trois mois d’aide personnalisée au logement (APL) qui sera effective à partir de janvier 2019.
Cette avance de trois mois sera directement versée aux associations qui gèrent des logements d’insertions. Elles logent des jeunes de 18 à 25 ans. Une fois cette avance allouée, le jeune devra la rembourser sous six mois. « L’effet incitatif de cette mesure ? Faire qu’une association prenne un jeune au parcours un peu instable – fin de formation, CDD pas très long… – et lui loue un de ses logements », explique Violaine Pinel de la FAS d’Ile-de-France. Cette aide lui donnera plus de chances d’obtenir un logement.
Il s’agit d’un dispositif expérimental qui cible « 100 jeunes par an pour l’avance d’APL et 100 jeunes par an pour les modalités d’impayés. Les modalités d’impayés peuvent concerner un jeune bénéficiant de l’avance d’APL », précise Violaine Pinel.
Un budget de 650.000 euros pour trois ans est alloué par la région Île-de-France.