Pour inaugurer la réouverture de sa boutique de Ginza à Tokyo, l’illustre maison Française a demandé à des artistes d’apporter leur vision de l’iconique sac Lady Dior en s’appropriant l’identité, le design et la matière de l’objet afin d’en faire une oeuvre d’art.
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Malgré le chamboulement à l’intérieur de l’espace de cette boutique de Ginza à Tokyo, l’esprit demeure très parisien, restant donc fidèle à tous les symboles véhiculés par la première enseigne Christian Dior, 30 avenue Montaigne à Paris. C’est en somme une vision moderne de Dior que nous apporte l’architecte Peter Marino. Et cela ne réside de l’occulte pour personne, la maison en avait cruellement besoin!
Depuis quelques années, ce sac le « Lady Dior » est devenu à lui seul une véritable icône de mode, il représente sans nul doute un des classiques de la maison. Quoi de plus audacieux que de se prêter au jeu de l’interprétation, du potentiel artistique donc témoigne ce sac ? De nombreux artistes, tels que Nan Goldin, Arnaud Pyvka, Bruce Weber ou encore Patrick Demarchelier pour ne citer qu’eux, ont mis en scène et photographié ce sac, pour qu’il fasse office d’oeuvre d’art le temps d’une exposition. Certains artistes comme Liu Jianhua ou Olympia Scarry ont également édifié le Lady Dior en sculpture. D’abord à Pékin, l’exposition « Lady Dior As Seen By » s’offre le luxe de traverser la mer de Chine en débarquant fièrement à Tokyo. Toutes ces différentes interprétations du sac vont permettre à la maison de rajeunir quand on sait que les dernières années furent plus que laborieuses. Cette année 2012 illustre donc un renouveau chez Dior avec notamment l’arrivée de Raf Simons à la direction artistique complétée de cette exposition.
L’exposition sera ouverte au grand publique du 22 avril au 20 mai, si vous êtes par chance de passage à Tokyo durant cette période, n’hésitez pas un instant.
Charles des Portes