Après la fête de la musique et ses habituels fêtards, la victoire algérienne aura fini d’animer le week end parisien. Si certains riverains n’ont sûrement pas autant apprécié la soirée, les scènes de liesse sont à la hauteur des attentes, insatisfaites depuis si longtemps. Alors quand les joueurs de Halilhodzic obtiennent un succès quasi certain dès la mi-temps (3-0), la suite était écrite. Les réactions sont nombreuses, parfois un peu excessives, mais il fallait s’y attendre. « Coach Vahid », comme ses joueurs l’appellent, parle de « match héroïque », Medjani réaffirme ses ambitions, les supporters les plus optimistes évoquent la victoire finale dans l’enthousiasme général. Jamel Debbouze y va même de son tweet pour lancer le slogan algérien d’un soir :
Sur le plan sportif, les Fennecs ont désormais toutes les raisons d’y croire. Décidément, le spectacle s’invite même aux affiches moins passionnantes sur le papier cette année. Les 45 premières minutes rappellent un certain France-Suisse. Et si les Sud Coréens réduisent rapidement le score après la pause, Brahimi enterre leurs derniers espoirs peu après sur un joli mouvement collectif, permettant au passage à sa nation de devenir la première d’Afrique à marquer 4 buts en un seul match de Coupe du Monde.
Désormais deuxièmes de leur groupe, le rêve d’un premier 1/8ème de finale est plus que réalisable cette année. Opposés aux Russes, qui n’ont pas su battre cette équipe de Corée du Sud, un match nul qualifierait probablement l’Algérie (à moins d’une victoire des asiatiques d’au moins 3 buts face aux belges). Envisageable comme scénario, surtout si les Maghrébins montrent un visage aussi conquérant et que les Russes sont aussi timorés offensivement.