Battue d’entrée par l’Italie, l’Angleterre s’est une nouvelle fois inclinée face à l’Uruguay (1-2). Avec deux défaites en autant de rencontres, les Anglais sont presque éliminés.
Une image résume souvent une Coupe du monde. Il n’y avait qu’à voir les larmes de joie couler sur les joues de Luis Suarez, auteur d’un doublé ce soir, pour tracer le parallèle avec celles de détresse des joueurs anglais. Comme un signe, c’est le meilleur buteur du championnat d’Angleterre qui a fait tomber son pays d’adoption, et comme un symbole c’est encore lui qui était porté en triomphe à l’issue de la rencontre qui a vu l’Uruguay reprendre espoir après sa défaite inaugurale face au Costa Rica (1-3).
Dans l’histoire du football, l’Angleterre restera comme la nation qui a inventé le football mais aussi comme la nation en qui on place tous les quatre ans de nombreux espoirs qui se retrouvent finalement déçus. Battus en huitième de finale en Afrique du sud en 2010 par l’Allemagne (1-4), les Anglais de Roy Hogdson se retrouvent ce soir à la dernière place du groupe D après deux défaites et ce malgré une belle prestation inaugurale contre l’Italie.
L’importance du détail
On a souvent coutume de dire qu’une Coupe du monde se joue sur des détails. Pour l’Angleterre, encore une fois ce soir, le constat est là : à la demie-heure de jeu Wayne Rooney, replacé en soutien de Daniel Sturridge après de nombreuses critiques sur son positionnement, a vu sa tête heurté la barre d’un Muslera battu. Huit minutes plus tard, Luis Suarez, lui, ne s’est pas fait prier et a battu Joe Hart une première fois. L’égalisation de l’attaquant de Manchester United à dix minutes de la fin, son premier but en Coupe du monde, ne sera qu’anecdotique puisque le buteur de Liverpool s’offira un doublé cinq minutes plus tard d’une frappe puissante.
Après deux rencontres, l’Angleterre est désormais soumise au résultat de l’Italie demain contre le Costa Rica mais conserve une chance infime de se qualifier et semble plus proche du retour vers Londres. Une déception de plus pour une équipe qui semblait armée pour être l’un des outsiders les plus solides de ce mondial brésilien.