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Le bilan de Carmen et Eleanor

Comme prévu par Météo France, les tempêtes Carmen et Eleanor ont causé de nombreux dégâts matériels, et, parfois, humains.

Sur toute la façade atlantique, le vent a soufflé jusqu’à 130 km/h, provoquant en mer des creux de parfois cinq mètres. Si les tempêtes se sont calmées en traversant les terres, le vent a décoiffé les sommets des Alpes en allant jusqu’à 250 km/h . En Corse, les vents se sont également déchaînés, atteignant 180 km/h au nord de l’île.

Coupures  électriques et mort

Carmen a provoqué la mort d’une personne à Saint-Jean-Pied-De-Port dans les Pyrénées Atlantiques (64). L’homme d’une soixantaine d’années se trouvait dans sa voiture lorsqu’un arbre, déraciné par les vents, a chuté sur lui.
De plus, plusieurs dizaines de milliers de foyers ont été privés d’électricité au plus fort de la tempête. Une éolienne haute de 62 mètres a également été arrachée à Bouin (Vendée).

Eleanor en remet un couche

Mardi soir, c’était au tour d’Eleanor de lui succéder. En provenance d’Irlande, cette tempête a davantage touché les régions que Carmen. A Paris, une bourrasque a même été relevée à 111 km/h, un record depuis le passage de  Xynthia en 2010. 

Mais c’est sans aucun doute dans les Alpes que les vents ont soufflé le plus fort. Le risque d’avalanche a été relevé à cinq sur une échelle de cinq niveaux. Mercredi, un skieur de 21 ans est mort en Haute-Savoie, percuté par un sapin déraciné. De même, un agriculteur résidant à Bonneval-sur-Arc en Savoie a été retrouvé mort, enseveli sous la neige.

Une nonagénaire iséroise a également été retrouvée morte chez elle. Sa maison a été inondée par une coulée de boue. Vingt-six personnes sont toujours blessées, quatre le sont dans un état grave. Trois personnes sont portées disparues. Enfin, au plus fort de la tempête, 225 000 foyers se sont retrouvés sans électricité.

Ce vendredi, les vents se sont calmés. À 10 heures, 25 départements demeurent tout de même placés en vigilance orange par Météo France. 

Tempête hivernale classique

Sébastien Léas, prévisionniste à Météo France, admet que la succession d’Ana (11-12 décembre), Bruno (26 décembre), Carmen (31 décembre-1er janvier) et Eleanor (2-5 janvier) est « remarquable ». Pour autant, « on est dans un contexte qui reste assez classique dans l’ensemble ». Le phénomène n’est pas encore terminé puisqu’en moyenne, « on a entre 2 et 5 tempêtes par an ».

À lire aussi : Irma, José et Katia : Bilan des ouragan

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