Depuis quelques jours, l’ouest du Canada et le nord-est des États-Unis sont touché par une canicule historique. Les températures ont avoisiné les 50 °C à cause d’un phénomène courant, appelé le « dôme de chaleur ».
Depuis vendredi 25 juin, les morts subites s’intensifient dans la région de Vancouver, principale ville de la province canadienne de Colombie-Britannique. En effet, on compte au moins 134 décès liés à ce coup de chaud exceptionnel, a rapporté la gendarmerie royale du Canada (GRC) et la police de la ville.
Des températures d’une intensité inédite
Les températures enregistrées sont sans précédent. Il a fait « 41,6°C à Seattle et 46,1°C à Portland, deux villes du nord-ouest des États-Unis où il fait habituellement 19°C à cette période de l’année » nous précise BFMTV.
De même pour le Canada, qui enregistre depuis plusieurs jours des températures au-dessus de la normale de saison. En effet, les températures ont dépassé les 21°C habituels.
La dernière fois qu’un tel phénomène s’était produit, le Canada avait relevé 45 °C. Le record avait été atteint en 1937, avant qu’il soit de nouveau battu 84 ans plus tard, en ce mois de juin 2021.
C’est la ville de Lytton, au nord-est de Vancouver, qui a remporté ce triste record de température. Les habitants ont dû supporté une atmosphère étouffante allant jusqu’à 49,6 °C, et ce, depuis trois jours d’affilée, rapporte Le Monde.
Une attention particulière pour les personnes vulnérables
Une surveillance toute particulière est de rigueur auprès des personnes âgées, d’autant plus s’ils présentent « des problèmes de santé sous-jacents » confie le directeur de la GRC à BFMTV.
Les personnes qui ont de la famille sur place sont vivement incitées à « vérifier si leurs proches et leurs voisins vont bien », explique le directeur.
De même pour les enfants, ils sont vulnérables à cette chaleur « on dort très peu, les bébés se réveillent parce qu’ils ont chaud » témoigne hier une expatriée française à l’antenne de BFMTV. La mère de deux enfants a ajouté que sa fille de deux mois subissait dans sa chambre la canicule « hier soir 38°C dans la chambre de ma fille qui a deux mois ».
Des « vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses »
C’est ce qu’a annoncé l’Organisation météorologique mondiale à l’AFP « les concentrations de gaz à effet de serre entraînent une hausse des températures mondiales », les vagues de chaleur « commencent plus tôt et se terminent plus tard et prélèvent un coût croissant sur la santé humaine et les systèmes de santé ».