Richard Jewell était un policier et agent de sécurité américain. En 1996, il déjoue l’attentat du parc du Centenaire lors des Jeux Olympiques d’été. Sa vie a été détruite par les médias suite à une fuite de son nom comme suspect dans la tentative d’attentat.
Cette affaire a éveillé quelque chose en Clint Eastwood qui en a profité pour réaliser un film, Le cas Richard Jewell, qui retrace toute l’affaire. Ainsi nous pouvons suivre la déchéance de Richard qui passe de héro de l’Amérique à un paria en seulement quelques jours. Sorti en 2019 sur le sol américain, il débarque dans les salles obscures françaises mercredi 19 février.
Une histoire qui méritait un film
L’histoire paraît si invraisemblable qu’une adaptation cinématographique semblait inévitable toute taillée pour le cinéma. C’est un héro qui après avoir sauvé des centaines de personnes, en découvrant un sac avec une bombe, se voit accuser à tord. Il doit lutter envers et contre tous dans le but de prouver son innocence. Pour le réalisateur, c’est un scénario déjà tout écrit.
Une lutte pour la vérité entravée
Watson Bryant. Si ce nom ne vous dit rien c’est normal. C’était l’avocat de Richard Jewell lors du déroulement des faits. Le cas Richard Jewell suit sa lutte contre toutes les instances de l’état.
Lorsque Jewell a été accusé, toutes les institutions se sont mises sur son dos. Entre le FBI, le GBI (Georgie Bureau of Investigation) et l’ADP, il a du batailler avec des puissances qui le dépassaient dans le but de sortir le nom de son client de la boue dans laquelle il avait été trainé.
Du grand Clint Eastwood, le réalisateur a cette envie de montrer des drames humains à l’écran. De Million Dollar Baby au cas Richard Jewell, en passant par Gran Torino, il arrive avec précision à relater des histoires qui toucheront à tous les coups. Une fois de plus c’est un pari réussi pour le cowboy au grand cœur.