Le chanteur Spleen, ex candidat dans l’émission « The Voice » sur TF1, a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles après les plaintes d’au moins 5 femmes.
La mise en examen du chanteur est révélée par le magazine NEON. En effet ce mercredi 1er avril, le magazine révèle sur Tweeter que « Le chanteur Spleen a été mis en examen pour viol, agression sexuelle, harcèlement, et captation non consentie d’images à caractère sexuel. Au total, 5 femmes en tout auraient jusqu’à présent porté plainte contre l’artiste ». « Une juge d’instruction est désormais en charge de l’affaire, et une enquête sur commission rogatoire est en cours » toujours selon NEON.
En novembre dernier, ce même magazine révélait les nombreuses accusations de violences sexuelles à l’encontre de Spleen. L’une des victimes présumées, Margot, leur a raconté son agression, pendant l’année 2016, dans une pièce où il y avait de nombreuses photos de femmes nues ayant eu des rapports avec Spleen. « C’était horrible, il était au-dessus de moi et il mettait son coude à gauche de ma tête pour me forcer à regarder vers son appareil photo qui était à droite. Je me rappelle que pendant l’acte, j’essayais de cacher mon visage en faisant des mouvements avec mes cheveux. » selon ses dires.
De nombreux témoignages
Au cours de son enquête, le magazine NEON avait également découvert deux plaintes pour agression sexuelle, harcèlement sexuel et captation d’images impudiques à l’encontre de Spleen en 2018. Les journalistes du magazine avaient recensé pas moins d’une vingtaine de témoignages depuis 2009, toujours suivant le même mode opératoire. Ils avaient alors recueilli plus de 20 témoignages de jeunes femmes qui affirment « avoir été violées ou avoir subi une tentative de viol », »qui évoquent des caresses et des baisers non consentis » ou encore qui « assurent avoir été filmées à leur insu pendant des actes sexuels forcés ou consentis, ces vidéos ayant ensuite servi à faire pression sur elles ». Ils ont également reçu « des récits de harcèlement, de menaces, d’exposition de photographies sans autorisation ». Toutes racontent un mode opératoire similaire, comme c’est le cas de Margot.