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Le directeur du 36 quai des orfèvres en garde a vue

Un nouveau scandale éclabousse le fameux célèbre 36 quai des orfèvres de Paris. Un an après le limogeage de l’ancien patron de la police judiciaire de Paris, Christian Flaesh. Cette fois, c’est le nouveau directeur, Benard Petit qui est mis en cause ainsi que son directeur de cabinet Richard Atlan,  un syndicaliste président de l’association d’action sociale des personnels de la police nationale Joaquin Massanet et un de ses collaborateurs Philipe L. qui ont été placés en garde à vue au siège de l’IGPN. Le directeur de la PJ est en effet soupçonné d’avoir violé le secret de l’instruction.

Les quatre policiers et ex-policiers ont été placés en garde à vue mercredi 4 février, ils sont soupçonnés d’avoir « renseignés » l’ex-patron du GIGN Christian Prouteau avant son interpellation début octobre 2014 dans l’affaire Christophe Rocancourt. En effet l’ex-patron du GIGN qui était l’organisateur de la cellule écoute de l’Elysée sous les années Mitterrand avait été mis en examen 2014 au coté de Christophe Roquancourt « l’escroc des stars » dans une affaire d’escroquerie et de corruption présumée de grand ampleur. L’actuel directeur du « 36 » est accusé d’avoir prévenu l’ex-patron du GIGN durant l’instruction violant ainsi son secret. Le siège de l’ANAS à aussi été perquisitionné par la police des polices.

Bernard Petit, directeur de la PJ

Bernard Petit, directeur de la PJ

C’est lors d’une audition le 7 octobre 2014 de Christian Pouteau, que les enquêteurs ont constatés, stupéfaits que l’ex patron du GIGN était parfaitement renseigné sur les faits qui lui sont reprochés. Il aurait déclaré qu’un certain Philippe L., le collaborateur de Joaquin Massanet l’aurait informé de la procédure et des faits qui lui était reprochés.

Selon les enquêteurs, les quatre personnes seraient reliés par une série d’appel et de sms entre le 3 et le 7 octobre ont été jugés suspects. Toujours selon les enquêteurs, Christian Pouteau aurait cherché à s’informer sur les faits qui lui ont été reprochés auprès de Philippe L qui aurait demandé l’autorisation de son patron, Bernard Petit pour récupérer ces informations et les transmettre. Reste à savoir si cette série d’appel suffira à établir aux yeux de la justice un viol du secret d’instruction.

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