Lundi 3 mars Hillary Clinton, ex-candidate à l’élection présidentielle américaine annonce sur New 12, une chaîne locale de télévision New Yorkaise, qu’elle ne souhaite pas se représenter pour l’investiture de 2020. Un coup dure pour les démocrates à qui il va falloir trouver un nouveau représentant.
“Je ne me présente pas mais je vais continuer à parler et à défendre ce en quoi je crois.”
À peine cette déclaration faite, l’ancienne secrétaire d’Etats du pays est déjà partie à la rencontre des personnalités susceptibles d’être les prochains candidats à l’élection de l’année prochaine. Comme l’ancien numéro deux du pays sous Barack Obama, Joe Biden ou son adversaire durant les dernières élections Bernie Sanders.
Elle s’exprime aussi si le fait qu’aucun d’entre eux ne doit rien tenir pour acquis et qu’une longue liste de problèmes attend le futur président “et promesses non tenues de la part de cette administration [Trump] qui méritent d’être soulignés”. En plus clair, Hillary Clinton explique que beaucoup de travail devra être fourni par le prochain président. Le tout pour réparer toutes les erreurs et bêtises qu’aura faites Donald Trump durant ses 4 ans au pouvoir.
Aux Etats-Unis une vieille tradition veut que les perdants lors qu’une élection présidentielle ne se représente pas à la suivant, mais cette tradition a déjà été brisée plusieurs fois notamment par Adlai Stevenson en 52 ou Richard Nixon en 68. Mais ce n’est certainement pas cette coutume qui l’empêche de se représenter, sa dernière défaite l’avait laissé à genoux et elle ne souhaite pas retenter l’expérience.
Mais malgré cette annonce, Hillary Clinton reste vague lorsqu’on lui demande son futur en politique dans le pays. Elle déclare quand même par rapport à New York : “Je ne pense pas, mais j’aime vivre à New York et je suis tellement reconnaissante d’avoir eu la chance d’être sénatrice pendant huit ans et de travailler avec des gens de tout l’État.”