Marlène Schiappa a annoncé ce mercredi 23 juin que le gouvernement préparait une campagne de communication pour lutter contre l’abstention. Elle visera principalement les jeunes et sera faite sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement prépare une campagne de communication « éclair sur les réseaux sociaux » pour lutter contre l’abstention. C’est ce qu’a en effet annoncé la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, interrogée sur CNews, ce mercredi 23 juin. Elle veut inciter les Français et en particulier les jeunes, d’aller voter dimanche prochain pour le second tours des élections régionales et départementales. En effet, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 66,72% des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes dimanche dernier. Par ailleurs, 87% des 18-24 ans et 83% des 25-34 ans ont eux aussi décidé de ne pas voter.
« Une campagne éclair »
« Nous travaillons sur une campagne qui sera lancée à partir d’aujourd’hui ou demain, une campagne éclair sur les réseaux sociaux, notamment en direction des jeunes, pour rappeler ces élections », a déclaré Marlène Schiappa, sur son projet réalisé avec le gouvernement.
« J’observe que beaucoup de gens ne savaient qu’il y avait des élections (…) des gens qui ne savaient pas à quoi sert le conseil régional », a-t-elle ajouté.
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 23 juin, le président de la République Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude face à l’abstention record aux élections régionales et départementales.
« Cette abstention record constitue une alerte démocratique à laquelle il faut répondre », a-t-il déclaré face aux ministres, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors de son compte-rendu à la mi-journée. Cette campagne de communication préparée par le gouvernement pourrait en effet, inciter les Français à se déplacer dimanche prochain.
« Nous en appelons évidemment à un sursaut démocratique pour dimanche prochain, et j’en appelle tout particulièrement à notre jeunesse qui ne peut laisser les autres décider à sa place », a ajouté Gabriel Attal.