Après 8 victoires consécutives des Parisiens, l’AS Monaco réalise le parfait hold-up en l’emportant 3 à 2 au Louis-II en ouverture de la 11ème journée. Volland (x2) et Fabregas (s.p) répondent à Mbappé (x2).
12. Comme le nombre de matchs sans perdre pour le PSG face à Monaco. Les Monégasques affichaient une équipe très jeune (21 ans de moyenne d’âge) face à une équipe remaniée du PSG dans un Louis-II vide. Cela n’a pas empêché les partenaires de Kevin Volland de s’imposer 3 à 2 et de réaliser un hold-up.
Les premières minutes du match étaient plutôt emballantes. Les deux clubs se rendaient les attaques. Quand les hommes de Kovac utilisaient la largeur du terrain pour déséquilibrer les partenaires de Kylian Mbappé, les hommes de Tuchel procédaient en contre-attaques. Le coté droit monégasque était mis à contribution. Mais Matsima ne se laissait pas impressionner par l’ancien Monégasque. Malgré des séquences de jeu intéressantes pour les joueurs du Rocher, ces derniers manquaient de justesse, de créativité et de percussion dans les 25 derniers mètres adverses. Le duo Volland-Geubbels manquait clairement d’automatismes pour inquiéter la défense parisienne menée par un Kimpembe impérial qui a réalisé quelques tacles salvateurs. Sans forcer, le PSG, par l’intermédiaire de son numéro 7, a marqué le premier but du match (26è) en résistant au retour de Disasi et en plaçant sa frappe dans la lucarne gauche.
Les joueurs de la Principauté tentaient de se réveiller. Sans réussite. Beaucoup de déchet technique et des approximations dans les relances et placements de la part des (jeunes) défenseurs ont failli couter de nombreuses occasions de but offertes sur un plateau. Mbappé, sur penalty, ne se faisait pas prier pour planter son second but dans le match (37è). Son 99è but en 138 matches avec le PSG. En quelques minutes, les Parisiens ont vu l’arbitre refuser deux buts pour deux hors-jeux. Le premier but était de Kean, qui a profité d’une mauvaise relance de la tête de Bashiadile. Le second but refusé avait été converti par Mbappé d’un ballon piqué. Sans incidence pour les Monégasques heureusement.
Le coaching gagnant de Kovac a fait basculer la rencontre
La seconde période démarrait de la même manière que la première : elle était intense. Les entrées de Caio Henrique et Cesc Fabregas en lieu et place de Baldé-Touré et Geubbels ont apporté de la fraîcheur. Ces deux joueurs ont apporté de la profondeur, de l’impact et de la justesse technique. En effet, ils ont complètement galvanisé une équipe monégasque qui ne réussissait pas à être chirurgicale.
Volland (52è) a réduit la marque à la suite d’un une-deux entre Fofana et Martins. Ce but a complètement relancé les joueurs de l’ancien coach du Bayern Munich. Monaco a de plus en plus pris possession du ballon en étouffant le club de la capitale grâce à un pressing constant, à une meilleure circulation du cuir et à l’apport de Fabregas. L’international espagnol a magnifié le milieu de son équipe grâce à la justesse de ses passes, sa vista et ses décalages. De plus, l’ancien Gunner a été passeur décisif pour Volland (66è). Cela permettait aux Monégasques de revenir dans la partie. Quant aux Parisiens, ils ont eu du mal à revenir dans le match en raison des deux buts refusés pour hors-jeu. Ces décisions arbitrales ont clairement joué sur leur moral. Les hommes de Tuchel étaient spectateurs de l’embellie affichée par les joueurs princiers durant la seconde mi-temps. Ses joueurs étaient scindés en deux blocs distincts durant les 20 dernières minutes.
Fabregas, sur penalty, concluait cette spectaculaire remontée au score (84è) en envoyant un missile dans la lucarne gauche de Navas. Le PSG a été réduit à 10 suite à la faute de Diallo qui a annihilé l’occasion de but de Volland. Après 12 matches sans vaincre le PSG, les Monégasques ont renversé des Parisiens qui n’auront existé qu’en première période avant de s’éteindre complètement. Inquiétant à 4 jours d’un match important à domicile contre Leipzig en Ligue des Champions…
Crédit photo à la Une : Valery HACHE / AFP