Une déséquilibrée de 28 ans a été interpellée jeudi en fin d’après midi peu avant la fermeture de la nouvelle annexe du Louvre à Lens, le Louvre-Lens. Cette dernière a réussi à inscrire en bas de la célèbre oeuvre de Eugène Delacroix, « La liberté guidait le peuple, le 28 juillet 1830« , une inscription au marqueur noir. La galerie a été fermée ce vendredi au public.
La femme a vandalisé le célèbre tableau de Delacroix, icône nationale, peu avant la fermeture hier. Rapidement maitrisée par un agent de surveillance, et un visiteur, la déséquilibrée était encore en garde à vue vendredi matin. L’inscription griffonnée était « AE911 », et a été inscrite juste en dessous du personnage ayant inspiré Victor Hugo, pour Gavroche. La dégradation a été écrite à l’aide d’un marqueur noir sur une trentaine de centimètres environ. Une restauratrice spécialisée a été dépêchée en urgence hier dans la soirée.
Beaucoup de suspicions autour du fameux « AE911 » ont été avancées. Simple folie ou volontés de message protestataire ? Quand on tape ce message sur internet, on tombe sur une pétition en ligne regroupant « 1.768 architectes et ingénieurs diplômés authentifiés, en plus de 16.421 citoyens concernés » demandant au Congrès américain une nouvelle enquête indépendante sur les attentats du 11 septembre (9 = Septembre, 11 = 11 septembre).
A la maison hôte, à Paris, on indiquait hier : « À première vue, l’inscription est superficielle. Elle devrait pouvoir être nettoyée facilement. En fonction du diagnostic, la décision sera prise de déplacer ou non l’œuvre pour sa restauration ». Cela lui était déjà arrivée sous caisse antichoc et climatiée à Lens le 21 novembre dernier. Le responsable de la communication du Louvres a précisé que « Ce triste événement de jeudi ne remet pas en cause la volonté de faire partager à tous les chefs-d’œuvre du Louvre à Lens, qui a déjà accueilli 205.000 visiteurs depuis son ouverture« .