Plus les personnalités people s’approchent, plus le projet d’Exposition universelle semble se détourner de son objectif initial.
« On constate un changement de cap dans la philosophie qui semblait tendre cette initiative heureuse. » soulèvent plusieurs commentateurs politiques. « Expofrance 2025 promet d’être un remake de l’Exposition universelle de Shanghai en 2004 » reconnait désespéré un représentant du Quai d’Orsay. A Neuilly, on fait part dans l’entourage de Jean-Christophe Fromantin, à l’occasion de ses rencontres au Marly, que le projet reste construit sur de « la poudre aux yeux ». Dans son costume de concierge du CAC 40, le maire soulève beaucoup d’interrogations de la part des milieux académiques et universitaires. Ce projet est-il conçu pour servir de coup marketing à quelques grands groupes implantés dans les Hauts-de-Seine et un aréopage de grandes écoles en mal de notoriété pour justifier leurs frais d’inscription ? Ce débat fait son chemin dans les réseaux de beaucoup d’acteurs institutionnels qui craignent que le projet d’Exposition ne puisse servir de levier en faveur de la reconquête de l’attractivité française à l’international. En cause, la méthode de travail choisie par les proches de Jean-Christophe Fromantin dont beaucoup sont connus pour leur consanguinité d’idées et de mouvement avec certains réseaux très opaques (Opus dei, réseaux cathos de Christine Boutin…). Une approche qui passe mal au Pays de la laïcité. Rectifier le tir parait incontournable pour renouer avec une gouvernance rassembleuse autour de cette initiative, préconisent plusieurs collectifs étudiants ayant participé à la consultation d’Expofrance 2025.