Avec l’ouverture des premiers championnats, il serait temps de s’intéresser à une nouvelle pratique : le ski augmenté. Ils parcourent les pistes muni d’un exosquelette. Mais qui sont ceux qui développent cette nouvelle manière de skier ?
Le 24 et 25 janvier dernier, a eu lieu le Championnat Mondial Open de Ski Augmenté dans la station de l’Alpe d’Huez. Bien que la pratique ne soit pas encore reconnue par la fédération, c’est un succès pour sa première édition. La pratique séduit de plus en plus et commence à se développer dans toutes les stations.
Le développement d’une nouvelle technologie
Depuis maintenant des années, un technologie se développe. Elle est basée sur un exosquelette qui faciliterait la vie des skieurs. Son rôle ? Réduire au maximum la fatigue et les éventuelles douleurs liées à la pratique trop longue ou intensive du ski. La principale marque dans le domaine pour le moment est Ski-Mojo et les utilisateurs ont l’air plutôt satisfaits.
L’exosquelette permet aux utilisateurs de diviser leur poids. Une personne de 100 kilos peut aller jusqu’à en avoir seulement 30 de ressenti sur les genoux. Maintenant, les skieurs ayant des problèmes aux genoux ou en rééducation peuvent retrouver le goût du ski.
Une technologie limitée par son prix
Partir au ski revient cher. Que ce soit le logement, les équipements et les pass pour accéder aux stations, tout coûte. Certains utilisent cet argument pour justifier l’utilisation de l’exosquelette. Seulement, il faut compter au alentours de 600 euros pour les premiers prix. Elle est donc réservée à un certain public qui peut se le permettre, notamment des sportifs de haut niveau lors de leur récupération. Cela limite fortement la demande. Cependant avec la démocratisation de cette technologie, les prix vont forcement chuter.
Bien que prometteuse, la technologie du ski amélioré n’en est qu’à ses balbutiements, elle reste prometteuse. Sur les pistes, c’est de moins en moins rare de voir des skieurs équipés d’exosquelette. Une technologie à surveiller qui devrait dans les années à venir se démocratiser.
Marquet Adrien
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