France 2 a lancé hier sa nouvelle mini série événement, L’éclipse, et pour ceux qui l’ont vu, la ville qui sert de décor est un site vraiment impressionnant.
Un site d’exception
Haut plateau de l’Aubrac, pays âpre et battu par les vents. Un soir d’éclipse, Luca, 18 ans, tire accidentellement sur sa petite amie Nour avec l’arme de service de sa mère, Manue. Alors qu’il part chercher des secours, la jeune fille disparaît. Manue et Johanna, gendarmes du pays et mères des enfants impliqués dans le drame, mènent l’enquête dans une communauté de paysans en pleine mutation. Alors qu’elles déterrent des conflits d’intérêts et des secrets de famille, les enjeux de l’enquête viennent peu à peu percuter leurs propres foyers.
La nouvelle série L’éclipse a démarré hier sur France 2 devant 3.7 millions de téléspectateurs et est la première belle surprise de cette rentrée. L’une des force de la série est la qualité des personnages, tous parfaitement caractérisés et équilibrés entre évolution naturelle et besoin du scénario. On a notamment souligné la qualité de jeu de Claire Keim et Anne Charrier dans les 6 épisodes de la série. Mais l’autre personnage incroyable est le village de Bozouls dans lequel la série prend place. Son immense gouffre et la position des habitations tout autour comme autour d’un fer à cheval donne à l’image quelque chose de vertigineux.
La série a posé ses bagages dans de nombreux sites du site de la France, à commencer les plateaux de l’Aubrac – somptueux dans la série, dans le village de Bozouls et Le Trou de Bozouls (400 mètres de diamètre pour 100 mètres de profondeur), façonné par la rivière du Dourdou. Des séquences ont aussi été tournées à Montpellier et à Saint-Côme-d’Olt dans la vallée du Lot.
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Une série ambitieuse
Outre le soin particulier apporté aux personnages de la série, à son écriture fine et pointue qui n’oublie jamais la question sociale, L’éclipse est aussi visuellement une très belle série, parfaitement mise en scène et dont la musique épouse si bien les contours. Le soin apporté à la mise en images des grands espaces donne l’impression de quitter nos terres franco-françaises pour s’envoler vers les grands espaces américains, une impression que la musique vient renforcer.