Le portage salarial, bien que créé dans les années 80, est encore méconnu en France. Il s’agit d’une forme d’emploi qui combine les avantages et protections du salarié et l’autonomie de l’auto-entrepreneur.
Un salarié porté peut être cadre, étudiant, retraité, chômeur… Il a pour seule obligation de fournir un service ponctuel, et intellectuel, comme de l’informatique ou du conseil. Celui qui veut devenir salarié porté doit d’abord se présenter auprès d’une société de portage salarial, comme Webportage, par exemple. Ensuite il devra faire ses propres démarches pour trouver des contrats et des missions avec des clients. Le plus souvent ces clients sont des entreprises. La rémunération est alors envoyée directement à la société de portage. Après soustraction des cotisations, comme l’assurance maladie, la société garde une commission. Le reste est reversé au salarié porté sous la forme d’un bulletin de paie.
Le salarié porté, par ce système, peut facturer des prestations de services sans avoir a créer d’entreprise et a passer par une administration fastidieuse. Il n’a pas non plus a atteindre de chiffre d’affaire minimum. Ce sont les avantages de l’indépendance de ce système professionnel. En moyenne un salarié porté gagne 2 452 euros brut par mois selon le syndicat des Professionnels de l’Emploi en Portage Salarial (PEPS), qui regroupe 80% du secteur.
En plus, le salarié porté garde les avantages d’un salarié classique. Il peut notamment cotiser à l’assurance maladie ou pour la retraite. Ce système permet donc d’être indépendant mais avec toutes les sécurités du salariat.
Bien que méconnu, le portage salarial compte déjà près de 250 sociétés en France. En 2015, 70 000 personnes avaient le statut de salarié porté. Le secteur est resté confidentiel à ses début mais a commencé à se développer dans les années 2000. La croissance économique annuelle du secteur avoisine les 20%.
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