Ce week-end, les championnats européens ont presque tous livré leurs épilogues, sauf la Série A, dernière terre de mystère. Le Week-end foot fait place à la Saison foot pour décortiquer l’année du ballon rond en Europe.
L’Angleterre a le Blues
Cette saison de Premier League n’aura pas été mémorable. Absence de spectacle, faible niveau des équipes, un champion contesté sur la scène européenne, comme tous les autres clubs, absents dès les quarts de finales des deux compétitions européennes. Même Vincent Duluc, spécialiste de L’Équipe, disait lundi dernier sur nos antennes, dans Euro Foot, avoir pris « plus de plaisir à regarder la Ligue 1 cette saison que le championnat anglais« , lui l’amoureux du foot pratiqué Outre-Manche. Chelsea a néanmoins fêtée son titre ce week-end par une victoire contre Sunderland (2-1) avec un but de Rémy. Un titre de plus pour Terry, le dernier pour Drogba, qui a fait ses adieux, porté en triomphe pendant le match par ses coéquipiers ! Derrière, Arsenal célèbre un championnat réussit conclut par une dix-huitième qualification en Ligue des Champions consécutive. Vainqueur de West Bromwich Albion (4-1), les Gunners terminent troisième derrière City.
Auteur d’une année 2015 très limite, les Citizens peuvent dire merci à la Légende Lampard, qui disputait son dernier match et comme Gerrard, a marqué. Mais aussi au magicien Sergio Aguero, auteur de son 25ème but dimanche. United finit quatrième à l’image de sa saison, sans émotions, par un nul (0-0) qui condamne Hull City à la descente. C’est d’ailleurs Newcastle qui a décroché son maintien avec une victoire pleine de symbole contre West Ham (2-0) avec des buts de Sissokho et Guttierez, absent durant deux ans pour un cancer, qui signe son premier but depuis, le plus beau. Dans cette catégorie des buts symbolique, Steven Gerrard a marqué son dernier avec Liverpool mais n’a pu échappé à la correction infligée par Stoke (6-1) aux Reds. Anfield sera européen l’an prochain, mais pas comme il l’espérait.
Allemagne et Italie : des clubs mythiques au tapis
Finalistes voir vainqueurs de la Ligue des Champions il y a moins de dix ans. L’Inter, le Milan, le Borussia Dortmund, autant de clubs qui ont fait une saison horrible, qui semblent si loin des belles heures de leurs histoires. Transparent en Italie, le Milan finira dans le ventre mou, pareil pour son rival l’Inter. Seul Naples a encore son coup a jouer pour essayer de s’immiscer dans le duel Lazio-Roma. Le derby disputait lundi a d’ailleurs vu la Louve décrochait la deuxième place (1-2) et terminer la saison d’une belle manière. La Juve, a pliée cette nouvelle saison, illico presto. Sans concurrence, l’équipe d’Allegri s’est économisée en championnat pour atteindre un bel objectif en Ligue des Champions. En témoigne sa dernière victoire samedi contre le Napoli (3-1). En Bundesliga, la saison a encore été marquée par l’ultra-domination de la machine Munichoise. Guardiola, dont les dirigeants notent le travail « B+ » a également renversé le championnat. Même si Wolsfbourg a fait un beau deuxième, grâce au Borussia… Mochengladbach qui a mis la pression sur la seconde place. Trois belles équipes pour la Ligue des Champions la saison prochaine. Perdu, le Borussia Dortmund termine septième une saison catastrophique, où il a côtoyé la dernière place à plusieurs reprises. Jürgen Klopp se retire après un bon travail qui n’aura pas perduré jusqu’à la fin.
La MSN trop forte pour l’Espagne
On a certainement jamais vu ça. L’attaque du FC Barcelone, Neymar, Suarez, Messi, est une institution offensive redoutable. Les mots ne sont pas trop forts. Le Barça a dominé un championnat de plus en plus déséquilibré en Espagne malgré le titre décroché par l’Atlético la saison dernière. Mais désormais, il y a plusieurs championnats en Liga. Celui entre le Real et le Barça pour le titre. Entre l’Atético, Séville, Valence et des outsiders comme le Celta Vigo ou Villareal. Le reste se disputent les places maudites. Dans ces castes là, le Barça s’est révélé le Grand Manitou de la saison. Champion la semaine dernière, le Barça affrontait le Deportivo, qui s’est sauvé au dépend des valeureux Eibar, grâce à un nul (2-2) au Camp Nou. Lui, beaucoup plus concernait par la dernière en Liga de Xavi, véritable dieu du football. Le Real aussi a terminé en beauté, mais sur le terrain. Victoire (7-3), triplé de Ronaldo, Ancelloti a fêté sa dernière d’une belle façon, lui qui a échoué dans sa quête de Liga. L’Atlético finit par un nul, Griezmann est rester muet, lui qui a contribué à l’honorable saison du champion en titre (3ème) et qui a fait une superbe saison, la plus prolifique d’un français dans l’histoire ibérique.
Qui dit fin de saison, dit récompense, et Radio VL s’est prêté à ce jeu pour faire son bilan de la saison 2014/2015. Après ceux des joueurs de Ligue 1, voici les récompenses de la rédaction des sports de Radio VL pour le gratin du football européen.
Meilleur joueur : Lionel Messi
Oui, Messi n’est pas le Pitxitxi de la Liga, mais il est le meilleur joueur de la Liga. Au coude à coude avec Ronaldo, l’Argentin est également le meilleur en Europe pour les consultants, pas si illogique, pour le meilleur joueur de la meilleure attaque du monde.
Meilleur espoir : Memphis Depay
Vous l’avez surement découvert au Mondial brésilien avec les Pays-Bas, le jeune Memphis Depay a poursuivi les espoirs placé en lui après ses deux buts et sa nomination au trophée du meilleur espoir au Brésil. Un an après, il est champion avec un PSV détonnant au Pays Bas. Il est également l’auteur de 22 buts, qui en font déjà la première recrue de Manchester United pour la saison prochaine. Tout ça à seulement 21 ans. Il devance ainsi Pogba d’un petit vote.
Meilleur gardien : Manuel Neuer
Force et honneur, c’est la devise qui caractérise Manuer Neuer. On pourrait rajouter une dose de folie pour le gardien champion du monde. Lui qui a encore échoué avec le Bayern en demi-finale de la Ligue des Champions face au meilleur joueur de la saison, pour la deuxième année d’affilée, éternel problème de gardien.
Équipe type de la saison en Europe
Neuer (Bayern) – Bellerin (Arsenal), Mascherano (Barça), Terry (Chelsea), Alba (Barça) – Fabregas (Chelsea), Pogba (Juventus) – Messi (Barça) – Ronaldo (Real Madrid), Aguëro (Man City), Neymar (Barça)
Dans les cages, Neuer profite de son expérience pour piquer d’un cheveux la place de titulaire à Courtois. La surprise vient du côté droit où le jeune espagnol, Bellerin, est la révélation de la saison à son poste. Mascherano et Terry n’ont pas été contesté outre-mesure, même si Ramos avait autant de voix mais n’a aucun trophée. À gauche, Alba sort aussi du lot, car aucun joueur n’a réellement brillé à ce poste. Offensif nous sommes à Radio VL. Seulement deux milieux de terrain, mais deux artistes qui alimenteront parfaitement les quatre pointures de devant. Pogba et Fabregas ont eu les faveurs de la rédaction, au dépend de Rakitic et Matic notamment. Devant, c’est l’armada. Il faut dire que la rédaction a eu le crève coeur de devoir enlever un membre de la MSN. C’est Suarez qui n’y figure pas, pour la simple raison qu’il n’a joué que la moitié de la saison. Ronaldo et Aguero s’immiscent devant grâce à leurs performances devant le but. Meilleur espoir de la rédaction, Depay restera quand même sur le banc, le temps d’avoir le niveau des bêtes qui sont sur le terrain.
Entraineur : Bilal Nedman, à défaut de ne pas avoir trouver un entraineur qui sort du lot, nous confions cette lourde tache à l’animateur d’Euro-Foot et à son équipe pour le staff.
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