Le site pour adulte Tufik.com a demandé à l’Ifop de réaliser une étude sur l’impact de la pornographie sur le corps et la sexualité des français, plus précisément les jeunes.
Un complexe
L’étude, publiée ce jeudi, montre que les films pour adultes font ressortir certains complexes, notamment chez les hommes et sur la taille de leurs pénis. En effet, 32% des hommes de moins de 25 ans avouent avoir déjà complexé sur la taille de leur sexe après avoir regardé un film pornographique. Il est vrai que les organes masculins des stars du X paraissent souvent surdimensionnés par rapport à ce qu’estiment les français. La longueur d’un pénis en érection est évaluée à 15 cm par les femmes et 16 cm par les hommes.
Aussi, si la majorité des personnes pensent que la taille du pénis importe peu (56% pour les hommes et 63% pour les femmes), il demeure 61% des hommes de moins de 25 ans qui pensent que la taille du sexe compte dans le plaisir féminin. Une idée venue tout droit des films à caractère X.
Et pour les femmes
Le phénomène porno affecte aussi les jeunes femmes, notamment au niveau de leur pilosité, et oui, de plus en plus de femmes procèdent à une épilation intégrale du sexe. Une forme d’épilation qui entre peu à peu dans la norme du corps désirable. Une fille sur deux de moins de 25 ans est épilée intégralement (soit 45%)
Les autres formes d’épilations : ticket de métro, brésilienne, etc… font monter les statistiques à 56% chez les jeunes femmes de moins de 25 ans. On peut parler de culture du porno.
Au delà du corps, le porno influence les jeunes dans leur sexualité, qui sont tentés de représenter ce qu’ils voient à l’écran, du sexe « idéalisé ». Le porno est source de fantasmes et de diversification. L’étude démontre que près de un français sur deux ayant regardé un film pour adulte a déjà tenté de reproduire une scène ou une position. Un chiffre qui progresse au fil des années. Et cette tendance à vouloir reproduire les scènes de X est présente aussi bien chez les hommes que chez les femmes, malgré les préjugés.
Selon l’ifop « La consommation de pornographie en ligne est devenue un phénomène de masse dont l’impact sur la sexualité des Français ne se limite pas qu’au visionnage passif d’images pornographiques ».