Sous la pression de l’Allemagne, l’Agence Européenne des médicaments pourrait bien accélérer le processus de validation du vaccin de Pfizer-BioNTech
Les Européens pourraient bien avoir un cadeau de Noël avant l’heure. Avec la multiplication des autorisations de vaccin dans le monde, notamment au Royaume-Uni, au Canada et désormais aux États-Unis, les pays européens commencent à se demander pourquoi ils ne pourraient pas commencer eux aussi à vacciner au sein de l’UE. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a indiqué mardi 15 décembre sur son compte Twitter qu’il est « probable que les premiers Européens soient vaccinés avant la fin 2020 ».
Emer Cooke, directrice de l’EMA, avait expliqué surveiller les décisions des autres pays sans que cela n’influe sur celle de l’Europe. Mais l’Agence européenne des médicaments — qui avait annoncé donner une décision le 29 décembre — n’exclut désormais pas de donner son feu vert dès le 21 décembre, huit jours plus tôt que la date initiale.
L’Allemagne, très touchée en ce moment a même annoncé pouvoir administrer les premiers vaccins dans « un maximum de deux à quatre jours » après le feu vert européen. L’institut Robert Koch (RKI) a fait état mardi de 14.432 nouveaux cas de Covid-19 — sans compter la Saxe, région la plus touchée — et 500 décès supplémentaires portant le bilan à 22.475 morts depuis le début de l’épidémie.
La France elle, pourrait voir ses premiers citoyens vaccinés début janvier avec près de 2 millions de doses du vaccin de Pfizer-BioNTech. L’exécutif a déjà annoncé que son calendrier de vaccination se déroulerait en trois phases : commençant par les résidents des Ehpad avant de s’étendre au reste de la population. 14 millions de doses supplémentaires devraient arriver dans l’hexagone vers le mois le mars, provenant cette fois-ci des laboratoires Astrazeneca et Moderna.