Qui n’a pas encore entendu parler des Femen ? Personne… Ces féministes d’un autre genre ne fascinent finalement qu’à moitié. Des coups médiatiques, un reportage de Caroline Fourest, sont-elles vraiment si modernes et que l’on ose le prétendre ?
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Même si ces féministes extrémistes font parler d’elles depuis quelques semaines, l’intérêt qu’on leur apporte n’est-il pas que de courte durée ? Si leurs actions peuvent paraître audacieuses dans les pays de l’Est, ne sont-elles pas légèrement exagérées en France ? Lutter contre la religion dans un pays laïc, lutter contre la dictature dans un pays démocratique, tout cela peut sembler assez ridicule. En effet, la différence de contexte entre la France et l’Ukraine n’est pas que minime, ces femen se voulant parangon de la démocratie, ne l’ont pas démontré lors de leur happening raté à Notre-Dame de Paris. Leurs slogans soi-disant chocs ne font que rougir les intégristes de Civitas et autres grenouilles de bénitier.
Ces femmes prônent l’idée d’un féminisme international, chose pour le moins étonnante si l’on se penche dessus. La situation de la femme étant entièrement différente en fonction des pays, qu’elles se battent à Paris ou à Kiev ne revient pas au même. Si bien que leur passage médiatique n’est qu’éphémère et n’intéresse plus personne. Un élément est également à relever, le capital sympathique des Femen, est bien plus éloigné du positif que du négatif. On peut finalement se demander si ces femmes n’étaient pas les simples jouets de la société du spectacle ? Vous soulignerez l’utilisation de l’imparfait, tout simplement parce que les outrances des Femen, n’intéressent plus personnes. D’autant plus que leurs dernières actions ont déplu et agacé… Lutter contre les extrémismes et faisant preuve d’extrémisme discrédite totalement leurs actions.
Finalement, leur point culminant de « show » a été atteint rapidement en essayant de choquer à tout prix. Maintenant, la désuétude va les envahir et les emporter.
© AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD
Charles des Portes