Encore et toujours, les irréductibles « gaulois réfractaires » revêtissent ce linge sécuritaire qui est devenu le véritable symbole d’une sédition nationale. Pour la sixième semaine consécutive, les Gilets jaunes descendent dans la rue et clament leurs revendications.
Pour l’acte IV, le gouvernement avait pris la décision de modifier les règles du jeu, le ministre de l’Intérieur et le Préfet de Paris ayant en effet inondé la capitale de CRS et de gendarmes armés dans le cadre d’un système de répression inédit. Cette fois-ci, ce sont les Gilets jaunes qui ont décidé de changer la donne.
Malgré une baisse notoire de la mobilisation, les résistants ont publié sur les réseaux sociaux les informations relatives à la réunion. Il était entre autres questions d’investir la place d’Armes, la place du château de Versailles. Par prévention, la préfecture de la ville avait fait fermer l’ancien domaine royal pour tout le week-end. Mais ce matin, seuls quelques gilets ont été aperçu sur le parvis de l’ancienne demeure des Bourbon.
Ce matin Eric Drouet, une figure phare de ce mouvement, a communiqué le véritable lieu de la manifestation, le but étant clairement de mettre à mal les forces policières.
Ils se sont en réalité tous réunis dans le XVIIIe. Devant la basilique du Sacré-Coeur, ils sont apparus un à un. Du sommet de Montmartre aux petites rues de Pigalle, Paris vire au jaune. Dans un espace aussi réduit et si peu praticable, il est impossible pour les forces de l’ordre de les bloquer, les véhicules de CRS ou de gendarmerie ne pouvant y pénétrer.
Actuellement, les Gilets jaunes se déplacent dans les rues de la capitale, sans aucune présence policière. Cette semaine, seulement un millier de force de l’ordre sont déployés dans Paris. Ils migrent dans le IXe arrondissement mais sans un plan clair déposé en préfecture, il est impossible de savoir vers où ils se dirigent.
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