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Les gilets jaunes, un mouvement en dérive ?

Alors que le rassemblement initial était prévu sur une journée, c’est un mouvement s’éternisant et s’intensifiant qui s’empare de nos villes et plus principalement de la capitale. 

Il partait pourtant dans une optique pacifiste, et, malgré les quelques dérives, la journée de blocage du 17 novembre s’était déroulée à peu près sans encombre. Alors que le mouvement aurait pu y gagner en s’arrêtant ainsi, les gilets jaunes ont décidé de poursuivre leurs actions. Bien que la semaine fut relativement calme, on ne peut pas en dire autant de la journée de ce samedi 1er décembre. 

Des manifestations entachées par la violence

Derrière les images présentes dans les médias ce dimanche, l’effarement est de mise. A la base, des manifestations étaient prévues un peu partout dans le pays. Au final, on a l’impression qu’un chaos s’est écrasé sur la France, et de façon plus spectaculaire sur Paris. Voitures en feu, affrontements avec les forces de l’ordre ou encore vandalisme en tout genre, on est loin du modèle sans-violence prôné lors du premier jour de blocage. Alors certes, ce ne sont pas que les gilets jaunes qui ont retourné nos villes, mais également des casseurs ayant trouvé en cette « révolte » la parfaite occasion de faire des dégâts. Malgré tout, on note l’investissement de certains des manifestants qui, emportés par la folie ambiante, ce sont joints à eux. C’est ainsi qu’on a aujourd’hui pu assister à une scène absurde : le « ravivage » de la flamme du soldat inconnu sous un arc de triomphe tagué. 

« C’est honteux, je ne pensais pas qu’ils pourraient aller aussi loin » 

Les français sont choqués, et ils ont de quoi l’être. Marseille, Lyon, Paris ou Bordeaux, partout, la violence a été de mise ce samedi. Est-ce que les gilets jaunes n’ont pas perdu en légitimité dans tout cela ? C’est probable. Les français interrogés sont d’ailleurs abasourdis par la tournure qu’ont pris les événements. On se retrouve en effet face à une échelle de violence assez impressionnante et, surtout, dans une impasse : est ce qu’une baisse du prix du carburant suffirait à calmer le mouvement ? La question reste en suspend car, derrière tout ça, on trouve un ras-le-bol plus généralisé de certains français face à la politique menée par le président Macron.

Parallèlement, le mouvement est assez peu structuré, et semble échapper aux « organisateurs », qui n’ont pas souhaité un tel sort à la journée d’hier. S’il perdure et prend une telle tournure, les gilets jaunes avancent que c’est à cause de la non réaction du gouvernement. D’ailleurs, bien que ce dernier ait reçu et va recevoir à nouveau des « représentants », rien n’assure qu’on trouvera une issue au problème. Face à la tourne des événements, certains vont jusqu’à réclamer la mise en place de l’état d’urgence. Si cela ne semble pas encore être retenu par le gouvernent, il va de toute façon falloir que les forces de l’ordre s’organisent dans le cas où de nouvelles manifestations auraient lieu, de façon à pouvoir contenir les débordements qui risqueraient d’arriver. 

Quel avenir ?

Alors que certains voient dans ces événements un air de mai 68, se pose la question du futur des gilets jaunes. La réponse que devrait apporter le gouvernement puis le Président Macron dans les prochains jours permettra sûrement de faire avancer les choses. En attendant, le mouvement doit faire face à des français de plus en plus sceptiques, notamment rassemblés sous le nom de Foulards rouges. En effet, même une fois la violence des événements mise à part, les blocages et autres actions menés ne font que perturber la vie des Français en général, créant ainsi un clivage de plus en plus prégnant entre eux.

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